Le
rapport publié par Amnesty international
- Sénégal sur la situation des droits humains au Sénégal a fait sortir l’Alliance
pour la république (Apr) de sa réserve. Dans un communiqué rendu public hier,
le parti du président Macky Sall, se porte en faux contre le contenu de ce
rapport. Selon le communiqué, ce rapport contient un certain nombre de
conclusions hâtives et injustifiées, lesquelles ne reposent sur aucune réalité.
« Les jugements de valeur contenus dans ce rapport, qui caractérisent la
situation de notre pays de préoccupante et régressive manquent bizarrement de logique et de fondement. En
vérité, aucun reproche objectif ne peut valablement être fait au Gouvernement
du Sénégal qui a suffisamment montré sa détermination à : lutter contre
l’impunité ; renforcer les droits des citoyens en matière d’éducation, et
de santé ; améliorer la liberté de presse ; protéger l’intégrité
physique des individus et à restaurer la justice sociale et l’égalité des
citoyens devant la loi » indique le communiqué.C’est
pourquoi, l’Apr dit déplorer avec la plus grande fermeté de tels propos. En
effet, explique le parti du président, l’exercice plein des droits humains ne souffre
d’aucune entrave sur l’étendue du territoire du Sénégal lequel ne détient aucun
prisonnier politique. Par ailleurs aucun cas de torture avérée, décès en
détention ou assassinat ou tentative d’assassinat politique encore moins de
violence politique n’a été relevé durant la seconde alternance. Dans ce
contexte, se désole l’Apr, mettre le
Sénégal au rang des pays tyranniques du seul fait qu’une marche a été interdite
par une autorité administrative compétente relève de la volonté manifeste de
délégitimer les efforts importants du gouvernement du Sénégal en matière de
protection des droits humains au risque de dégrader volontairement l’image de
notre pays.
Pour sa part, le Pr Amsatou Sow Sidibé, a sorti
aussi un communiqué pour réagir sur ce rapport. Le Pr Sidibé qui prend le contre pied
de ce rapport, indique que l’ensemble des institutions de la République,
notamment la Présidence de la République, s’activent dans la défense des
principes des droits de l’Homme. « Il n’y aura pas de recul. Tout le monde
veille au grain comme une sentinelle » a dit la ministre conseiller à la
présidence de la république. Avant de rappeler que le Sénégal a toujours été
une terre d’asile pour les résistants de touts pays et l’un des premiers pays à avoir aboli la
peine de mort. Le Sénégal est aussi le
premier pays Africain et l’un des premiers au monde à avoir adopté une loi sur
la parité. C’est pourquoi soutient-elle : « Aujourd’hui la lutte
contre l’impunité , la traque des biens mal acquis, la baisse du prix des
denrées de première nécessité etc… sont autant de manifestations d’une prise en
compte des droits humains, en particulier les droit économiques, sociaux des
personnes ». Pour cette femme défenseur des droits de l’Homme, « La
réalisation des droits de l’Homme est une quête permanente. Il faut toujours se
battre pour le respect de ces droits qui sont sacrés ».
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