«Le silence de Aminata Tall sur le débat
concernant la parité au CESE a supris plus d’un»
Dans une
déclaration rendue public hier , la coordinatrice des femmes de la coalition présidentielle,
« Benno bokk yaakaar » déclare que le silence de Aminata Tall sur la
parité au CESE a surpris plus d’un.
«J’ai écouté religieusement la présidente du CESE et je rappelle
que nous les femmes nous n’avons pas besoin de cours de rappel car nous restons
conscientes que la loi sur la parité porte uniquement sur les postes électifs
et semi électifs dont l’assemblée nationale, les élections locales et le sénat.
La personne qui dirige cette institution est de surcroit une femme, son silence concernant le débat soulevé par les femmes sur l’équilibrisme hommes /femmes au CESE a surpris plus d’une.
Si porter une femme à la tête de cette institution devait être le prix à payer pour une non représentation des femmes à cette institution, le président aurait dû dès lors y mettre un homme et équilibrer cette institution.
Je crois fortement que la présidente du CESE devrait d’abord dénoncer l’anticonstitutionnalité de la composition du CESE au vu du préambule de la constitution ou il a été clairement stipulé égalité hommes/femmes et se battre pour une bonne représentation des femmes.
Certes il revient aux organisations de choisir des personnes, mais cela ne dédouane pas pour autant le président Macky sall qui le savait dès le départ et aurait dû dès lors mettre des gardes fous.
L’amendement Hélène Tine étant rejetée à cause d’une toute petite voix, le président Macky sall aurait du mettre en place une formule intelligente qui nous aurait évité ce scénario désolant.
Les femmes Bby ont eu à faire une proposition à laquelle aucune suite n’a été donnée mais nous ne désespérons pas, c’est un combat que nous continuerons à porter car celles qui ont porté le combat sur la parité en premier ne sont plus de ce monde et c’est nous qui en avons bénéficié.
Nous avons proposé que de 120, la composition du Cese passe à 150, cela permettrait de revoir le pouvoir nominatif du président qui passerait désormais à 70 membres. Cela nous éviterait l’excuse des organisations qui ont choisi des hommes comme ce fut le cas cette fois-ci.
Les 8 femmes politiques qui sont membres du Cese sont toutes des militantes de l’APR alors que BBY est constituée de femmes issues de différents partis politiques.
Moustapha Niasse a eu 3 postes, qu’il a cédé à des chefs de partis qui n’avaient jusqu’à maintenant aucune responsabilité, de même que Ousmane Tanor Dieng qui a eu 2 postes qu’il a donné également à 2 chefs de partis
De ce point de vue, il n’y avait que le président Macky Sall qui avait la latitude de pouvoir choisir des femmes politiques d’autres camps car la coordination nationale des femmes l’accompagne dans sa politique et participe à vulgariser le travail du gouvernement et son programme yonu yukkute.
Nous restons convaincues que notre proposition sera appliquée un jour ou l’autre par le prochain président de la république, que ce soit lui ou un autre».
La personne qui dirige cette institution est de surcroit une femme, son silence concernant le débat soulevé par les femmes sur l’équilibrisme hommes /femmes au CESE a surpris plus d’une.
Si porter une femme à la tête de cette institution devait être le prix à payer pour une non représentation des femmes à cette institution, le président aurait dû dès lors y mettre un homme et équilibrer cette institution.
Je crois fortement que la présidente du CESE devrait d’abord dénoncer l’anticonstitutionnalité de la composition du CESE au vu du préambule de la constitution ou il a été clairement stipulé égalité hommes/femmes et se battre pour une bonne représentation des femmes.
Certes il revient aux organisations de choisir des personnes, mais cela ne dédouane pas pour autant le président Macky sall qui le savait dès le départ et aurait dû dès lors mettre des gardes fous.
L’amendement Hélène Tine étant rejetée à cause d’une toute petite voix, le président Macky sall aurait du mettre en place une formule intelligente qui nous aurait évité ce scénario désolant.
Les femmes Bby ont eu à faire une proposition à laquelle aucune suite n’a été donnée mais nous ne désespérons pas, c’est un combat que nous continuerons à porter car celles qui ont porté le combat sur la parité en premier ne sont plus de ce monde et c’est nous qui en avons bénéficié.
Nous avons proposé que de 120, la composition du Cese passe à 150, cela permettrait de revoir le pouvoir nominatif du président qui passerait désormais à 70 membres. Cela nous éviterait l’excuse des organisations qui ont choisi des hommes comme ce fut le cas cette fois-ci.
Les 8 femmes politiques qui sont membres du Cese sont toutes des militantes de l’APR alors que BBY est constituée de femmes issues de différents partis politiques.
Moustapha Niasse a eu 3 postes, qu’il a cédé à des chefs de partis qui n’avaient jusqu’à maintenant aucune responsabilité, de même que Ousmane Tanor Dieng qui a eu 2 postes qu’il a donné également à 2 chefs de partis
De ce point de vue, il n’y avait que le président Macky Sall qui avait la latitude de pouvoir choisir des femmes politiques d’autres camps car la coordination nationale des femmes l’accompagne dans sa politique et participe à vulgariser le travail du gouvernement et son programme yonu yukkute.
Nous restons convaincues que notre proposition sera appliquée un jour ou l’autre par le prochain président de la république, que ce soit lui ou un autre».
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