AFP - L'expulsion de Dakar vers Conakry du journaliste et blogueur tchadien Makaïla Nguebla est "inadmissible", a déclaré dimanche à l'AFP le responsable du Conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOSC-G) qui entend se mobiliser pour l'aider.
"Nous sommes surpris par l'attitude des autorités sénégalaises qui ont expulsé vers la Guinée un blogueur et militant des droits de l'Homme tchadien vivant à Dakar depuis 2005", a déclaré Aziz Diop, secrétaire exécutif du CNOSC-G.
"C'est une attitude inadmissible des autorités du Sénégal, pays jadis connu pour sa rigueur dans la protection des droits humains depuis le début des indépendances en Afrique", a-t-il ajouté. Il a affirmé que M. Nguebla avait subi "l'humiliation" d'être embarqué "menotté" dans l'avion de Dakar à Conakry.
M. Diop a promis que son organisation et d'autres allaient "tout faire" pour "protéger Nguebla et, s'il le faut, lui trouver un pays d'accueil".
Accompagné d'Aziz Diop et du représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Guinée, le blogueur et journaliste tchadien, expulsé de Dakar dans la nuit du 7 au 8 mai, a rencontré à Conakry Kalifa Gassama Diaby, ministre guinéen des droits de l'Homme, a constaté l'AFP.
RSF avait dénoncé "la décision des autorités sénégalaises de ne pas protéger Makaila Nguebla en lui permettant de rester au Sénégal" et affirmé que l'avoir expulsé était "une honte".
"Nous demandons désormais aux autorités guinéennes de ne pas procéder à son expulsion vers le Tchad, sans quoi elles se rendraient complices de violations de la liberté de l'information", avait ajouté l'organisation de défense de la presse.
Le 1er mai, le gouvernement tchadien avait affirmé avoir déjoué un complot d'un "groupuscule d'individus mal intentionnés". Au moins trois personnes avaient été tuées et plusieurs autres, dont des députés, arrêtées.
Plusieurs journalistes tchadiens ont également été arrêtés, mais le président Idriss Déby Itno a démenti une quelconque "chasse aux sorcières".
(Source France24)
"Nous sommes surpris par l'attitude des autorités sénégalaises qui ont expulsé vers la Guinée un blogueur et militant des droits de l'Homme tchadien vivant à Dakar depuis 2005", a déclaré Aziz Diop, secrétaire exécutif du CNOSC-G.
"C'est une attitude inadmissible des autorités du Sénégal, pays jadis connu pour sa rigueur dans la protection des droits humains depuis le début des indépendances en Afrique", a-t-il ajouté. Il a affirmé que M. Nguebla avait subi "l'humiliation" d'être embarqué "menotté" dans l'avion de Dakar à Conakry.
M. Diop a promis que son organisation et d'autres allaient "tout faire" pour "protéger Nguebla et, s'il le faut, lui trouver un pays d'accueil".
Accompagné d'Aziz Diop et du représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Guinée, le blogueur et journaliste tchadien, expulsé de Dakar dans la nuit du 7 au 8 mai, a rencontré à Conakry Kalifa Gassama Diaby, ministre guinéen des droits de l'Homme, a constaté l'AFP.
RSF avait dénoncé "la décision des autorités sénégalaises de ne pas protéger Makaila Nguebla en lui permettant de rester au Sénégal" et affirmé que l'avoir expulsé était "une honte".
"Nous demandons désormais aux autorités guinéennes de ne pas procéder à son expulsion vers le Tchad, sans quoi elles se rendraient complices de violations de la liberté de l'information", avait ajouté l'organisation de défense de la presse.
Le 1er mai, le gouvernement tchadien avait affirmé avoir déjoué un complot d'un "groupuscule d'individus mal intentionnés". Au moins trois personnes avaient été tuées et plusieurs autres, dont des députés, arrêtées.
Plusieurs journalistes tchadiens ont également été arrêtés, mais le président Idriss Déby Itno a démenti une quelconque "chasse aux sorcières".
(Source France24)
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