Madonna dans une école primaire du Malawi, le 2 avril 2013.
Reuters
La chanteuse américaine Madonna s'est vu refuser l'accès à la zone VIP de l'aéroport de Lilongwe, la capitale du Malawi. La reine de la pop s'est dite « attristée », mais la présidente malawite, Joyce Banda, est restée intraitable indiquant que la chanteuse était « comme n'importe quel autre visiteur ».
Madonna n'a pas apprécié de devoir faire la queue avec les autres passagers à l'aéroport de Lilongwe, la capitale du Malawi.
La reine de la pop, qui était venue visiter les écoles qu'elle fait construire dans ce petit état d'Afrique australe, s'est dit « attristée » que les autorités lui refusent l’accès à la zone VIP de l'aéroport, réservée aux personnalités. Cette critique a valu à la star une réponse de quatre pages de la présidente Joyce Banda.
Il est « étrange et déprimant » que Madonna semble exiger du Malawi « une obligation de gratitude éternelle » parce qu'elle a adopté deux enfants malawites, déclare Joyce Banda.
« La bonté, dans son acception ordinaire, est gratuite et anonyme », écrit-elle encore. « Sinon, ce n'est pas de la bonté, cela s'apparente à du chantage », ajoute-t-elle. La célébrité de Madonna n'impliquait donc pas qu'elle reçoive un accueil officiel et elle était « comme n'importe quel autre visiteur », souligne le gouvernement.
Abandon d'un projet de collège
Le gouvernement affirme également que fait la chanteuse n'a pas construit d'école, mais seulement quelques salles de classe. En fait, Madonna a abandonné un projet de collège pour filles de 15 millions de dollars, pour construire à la place des écoles pouvant accueillir davantage d'enfants.
C'est peut-être l'une des causes du différend avec le gouvernement du Malawi. Les proches de la chanteuse expliquent aussi la colère de la présidente Joyce Banda par le fait que sa propre sœur a été démise de ses fonctions à la tête d'une association caritative créée par Madonna.
En tout cas, Madonna affirme qu'elle continuera de financer des programmes d'aide aux enfants du Malawi.
La reine de la pop, qui était venue visiter les écoles qu'elle fait construire dans ce petit état d'Afrique australe, s'est dit « attristée » que les autorités lui refusent l’accès à la zone VIP de l'aéroport, réservée aux personnalités. Cette critique a valu à la star une réponse de quatre pages de la présidente Joyce Banda.
Il est « étrange et déprimant » que Madonna semble exiger du Malawi « une obligation de gratitude éternelle » parce qu'elle a adopté deux enfants malawites, déclare Joyce Banda.
« La bonté, dans son acception ordinaire, est gratuite et anonyme », écrit-elle encore. « Sinon, ce n'est pas de la bonté, cela s'apparente à du chantage », ajoute-t-elle. La célébrité de Madonna n'impliquait donc pas qu'elle reçoive un accueil officiel et elle était « comme n'importe quel autre visiteur », souligne le gouvernement.
Abandon d'un projet de collège
Le gouvernement affirme également que fait la chanteuse n'a pas construit d'école, mais seulement quelques salles de classe. En fait, Madonna a abandonné un projet de collège pour filles de 15 millions de dollars, pour construire à la place des écoles pouvant accueillir davantage d'enfants.
C'est peut-être l'une des causes du différend avec le gouvernement du Malawi. Les proches de la chanteuse expliquent aussi la colère de la présidente Joyce Banda par le fait que sa propre sœur a été démise de ses fonctions à la tête d'une association caritative créée par Madonna.
En tout cas, Madonna affirme qu'elle continuera de financer des programmes d'aide aux enfants du Malawi.
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