dimanche 14 avril 2013

CAMBRIOLAGE CHEZ DJIBY DRAME A SACRE CŒUR


 

La batterie et les pièces de sa voiture emportées

Le domicile de l’artiste-chanteur, Djiby Dramé, a été visité, jeudi soir, aux environs de 3 heures du matin, par une bande de cambrioleurs. Ils ont emporté la batterie et les pièces de sa voiture 4X4 au quartier Sacré Cœur Pyrotechnie.


La série noire du cambriolage des artistes et autres célébrités se poursuit. Après Dj Boup’s, Coumba Gawlo Seck, Packo Jackson et Eveline Tall, c’est au tour du roi du Bazin, Djiby Dramé de recevoir la visite des cambrioleurs. C’était jeudi dernier, tard dans la soirée. Les malfrats, arrivés sur les lieux avec leur voiture, n’ont pu accéder dans la maison. Selon Karim Koité, le manager de Djiby Dramé, trouvé sur les lieux, hier aux environs de 11 heures, c’est la veille que les cambrioleurs ont fait une descente chez Djiby Dramé, au moment où ce dernier était en voyage à Bamako. Dans ce quartier situé derrière le siège du Pds, le visiteur se perd dans les dédales, les gravats et autres maisons en chantier. C’est dans ce quartier isolé et coupé du reste de Dakar que l’artiste Djiby Dramé et sa famille ont aménagé depuis décembre dernier. A notre arrivée sur les lieux, un groupe d’individus devisaient autour d’une voiture 4X4 Ford, immatriculée Dk 6613, garée devant l’immeuble R+1de couleur jaune aux rebords peints en beige. Les vitres de la portière droite de la voiture sont cassées. Des débris de vitres, des Cd cassés et des papiers dispersés servent de décor intérieur de la voiture. «C’est ce matin que la femme de Djiby Dramé m’a appelé pour m’informer du cambriolage. A mon arrivée, j’ai constaté qu’ils ont tout cassé. Ils ont emporté la batterie et toutes les pièces de la voiture. Ils n’ont pu entrer dans la maison. Ils ont déversé leur colère sur la voiture. Le cambriolage a eu lieu aux environs de 4 heures du matin», explique Karim Koité. Qui nous introduit dans la maison pour rencontrer Maman Chérie, la douce moitié de Djiby Dramé.

Maman Chérie : «Mes enfants ont passé toute la nuit à pleurer et à demander après leur père»

C’est une dame visiblement sous le choc qui nous a accueillis dans son cossu salon de sa maison sise à Sacré Cœur Pyrotechnie. Le regard hagard, les traits tirés, signes d’une nuit blanche et mouvementée. «C’est ce matin (hier), à 7 heures, quand je suis sorti pour amener les enfants à l’école que j’ai constaté que la voiture a été cambriolée. Les vitres cassées. J’ai eu tellement peur que j’ai aussitôt appelé Djiby, qui est au Mali en ce moment. Il m’a demandé d’appeler Karim. Celui-ci est venu aussitôt pour constater les dégâts avec moi», raconte Mme Dramé. Avant de confier : «Hier soir, j’avais des sensations bizarres. J’ai eu une insomnie. Finalement, j’ai passé toute la nuit avec mes enfants dans leur chambre. Mon fils cadet a passé toute la nuit à pleurer et à demander après son père. On dirait qu’il sentait que quelque chose se tramait contre nous.» Les enfants n’étaient pas les seuls à sentir le mal venir. La belle-mère de Djiby Dramé, qui loge dans la maison, a aussi senti que quelque chose se préparait contre eux. «Ma mère s’est réveillée vers 3 heures du matin pour prier. Je pensais qu’elle s’était trompée d’heure. Puisque je ne dormais pas, je lui ai dit que ce n’était pas l’heure pour la prière de l’aube. Elle m’a dit qu’elle savait que ce n’était pas encore l’heure pour la prière de l’aube, mais qu’elle priait pour moi», explique Maman Chérie. C’est pourquoi, quand elle a découvert le matin que les cambrioleurs ont cassé et emporté la batterie et les pièces de leur voiture, elle a eu une peur bleue. «J’ai eu tellement peur qu’aujourd’hui je n’ai même pas eu le courage d’amener les enfants à l’école. J’ai arrêté un taxi qui les a déposés. Ce n’est qu’après que j’ai appelé pour vérifier s’ils étaient bien arrivés», poursuit Mme Dramé, l’air préoccupée.

Selon d’autres témoins rencontrés sur place, il y a de cela deux mois, Djiby Dramé avait été poursuivi par des scooters, après une soirée qu’il avait animée à Yoff. Ils l’ont poursuivi jusque devant la maison. Quand il est entré, ils sont retournés sur leurs roues. Ce qui fera dire à Ismaël, qui se souvient encore de cette soirée, que c’est certainement ces gens qui sont venus après repérage, opérer, jeudi soir, dans la maison. Heureusement qu’ils n’ont pu accéder dans la maison. Après les constats d’usage, une plainte a été déposée à la Brigade de la Foire.

HAROUNA FALL

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