La batterie et les pièces de sa voiture emportées
Le domicile de l’artiste-chanteur, Djiby Dramé, a
été visité, jeudi soir, aux environs de 3 heures du matin, par une bande de
cambrioleurs. Ils ont emporté la batterie et les pièces de sa voiture 4X4 au
quartier Sacré Cœur Pyrotechnie.
La série noire du cambriolage des artistes et autres
célébrités se poursuit. Après Dj Boup’s, Coumba Gawlo Seck, Packo Jackson et
Eveline Tall, c’est au tour du roi du Bazin, Djiby Dramé de recevoir la visite
des cambrioleurs. C’était jeudi dernier, tard dans la soirée. Les malfrats,
arrivés sur les lieux avec leur voiture, n’ont pu accéder dans la maison. Selon
Karim Koité, le manager de Djiby Dramé, trouvé sur les lieux, hier aux environs
de 11 heures, c’est la veille que les cambrioleurs ont fait une descente chez
Djiby Dramé, au moment où ce dernier était en voyage à Bamako. Dans ce quartier
situé derrière le siège du Pds, le visiteur se perd dans les dédales, les
gravats et autres maisons en chantier. C’est dans ce quartier isolé et coupé du
reste de Dakar que l’artiste Djiby Dramé et sa famille ont aménagé depuis
décembre dernier. A notre arrivée sur les lieux, un groupe d’individus
devisaient autour d’une voiture 4X4 Ford, immatriculée Dk 6613, garée devant
l’immeuble R+1de couleur jaune aux rebords peints en beige. Les vitres de la
portière droite de la voiture sont cassées. Des débris de vitres, des Cd cassés
et des papiers dispersés servent de décor intérieur de la voiture. «C’est ce
matin que la femme de Djiby Dramé m’a appelé pour m’informer du cambriolage. A
mon arrivée, j’ai constaté qu’ils ont tout cassé. Ils ont emporté la batterie
et toutes les pièces de la voiture. Ils n’ont pu entrer dans la maison. Ils ont
déversé leur colère sur la voiture. Le cambriolage a eu lieu aux environs de 4
heures du matin», explique Karim Koité. Qui nous introduit dans la maison pour
rencontrer Maman Chérie, la douce moitié de Djiby Dramé.
Maman Chérie : «Mes enfants ont passé toute la
nuit à pleurer et à demander après leur père»
C’est une dame visiblement sous le choc qui nous a
accueillis dans son cossu salon de sa maison sise à Sacré Cœur Pyrotechnie. Le
regard hagard, les traits tirés, signes d’une nuit blanche et mouvementée.
«C’est ce matin (hier), à 7 heures, quand je suis sorti pour amener les enfants
à l’école que j’ai constaté que la voiture a été cambriolée. Les vitres
cassées. J’ai eu tellement peur que j’ai aussitôt appelé Djiby, qui est au Mali
en ce moment. Il m’a demandé d’appeler Karim. Celui-ci est venu aussitôt pour
constater les dégâts avec moi», raconte Mme Dramé. Avant de confier :
«Hier soir, j’avais des sensations bizarres. J’ai eu une insomnie. Finalement,
j’ai passé toute la nuit avec mes enfants dans leur chambre. Mon fils cadet a
passé toute la nuit à pleurer et à demander après son père. On dirait qu’il
sentait que quelque chose se tramait contre nous.» Les enfants n’étaient pas
les seuls à sentir le mal venir. La belle-mère de Djiby Dramé, qui loge dans la
maison, a aussi senti que quelque chose se préparait contre eux. «Ma mère s’est
réveillée vers 3 heures du matin pour prier. Je pensais qu’elle s’était trompée
d’heure. Puisque je ne dormais pas, je lui ai dit que ce n’était pas l’heure
pour la prière de l’aube. Elle m’a dit qu’elle savait que ce n’était pas encore
l’heure pour la prière de l’aube, mais qu’elle priait pour moi», explique Maman
Chérie. C’est pourquoi, quand elle a découvert le matin que les cambrioleurs
ont cassé et emporté la batterie et les pièces de leur voiture, elle a eu une
peur bleue. «J’ai eu tellement peur qu’aujourd’hui je n’ai même pas eu le
courage d’amener les enfants à l’école. J’ai arrêté un taxi qui les a déposés.
Ce n’est qu’après que j’ai appelé pour vérifier s’ils étaient bien arrivés»,
poursuit Mme Dramé, l’air préoccupée.
Selon d’autres témoins rencontrés sur place, il y a
de cela deux mois, Djiby Dramé avait été poursuivi par des scooters, après une
soirée qu’il avait animée à Yoff. Ils l’ont poursuivi jusque devant la maison.
Quand il est entré, ils sont retournés sur leurs roues. Ce qui fera dire à
Ismaël, qui se souvient encore de cette soirée, que c’est certainement ces gens
qui sont venus après repérage, opérer, jeudi soir, dans la maison. Heureusement
qu’ils n’ont pu accéder dans la maison. Après les constats d’usage, une plainte
a été déposée à la Brigade de la Foire.
HAROUNA FALL
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