Des policiers prennent position autour d'une maison à Watertown, dans la banlieue de Boston, ce vendredi 19 avril.
REUTERS/Brian Snyder
Une impressionnante chasse à l'homme est en cours ce vendredi 19 avril près de Boston. La ville de Watertown est entièrement bouclée pour retrouver le suspect n°2 de l'attentat du marathon. Le complice et frère de ce jeune homme a été tué dans la nuit, après plusieurs heures de traque par la police. La population a reçu l'ordre de rester chez elle.
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- Pour rappel, plus de 9 000 policiers et militaires, ainsi que des blindés et des hélicoptères, sont actuellement déployés dans la zone de recherche de Watertown, à proximité de Boston.
- L’ensemble des trains et bus au départ et à l’arrivée de Boston ont été annulés jusqu’à nouvel ordre, a annoncé la société de chemins de fer Amtrak.
- Une tante des deux frères suspects, face aux caméras de télévision, a d’abord signifié sa colère, avant de faire état de ses doutes quant à la culpabilité de Tamerlan et Djokhar Tsarnaev. Elle a notamment demandé des « preuves » de leur implication dans l’attentat.
- Le secrétaire d’Etat américain refuse de « spéculer » sur le lien que pourrait avoir les origines tchétchènes des deux frères Tsarnaev avec l’attentat qu’ils sont soupçonnés d’avoir commis à Boston. « Je ne vais pas me livrer à des spéculations, je ne vais pas lancer des hypothèses », a déclaré John Kerry, ajoutant qu’ « à ce stade, les forces de l'ordre mènent leur enquête, et, très franchement, ils en sont à un point crucial. »
- Les médias américains ne diffusent plus les images en direct sur demande des autorités, afin de ne pas compromettre l'opération. Les journalistes ont reçu ordre de s'éloigner de la zone.
- Selon des témoins sur place, les forces de l'ordre encerclent actuellement une maison où le deuxième suspect pourrait s'être réfugié. Un homme se présentant comme le père des frères Tsarnaev, a clamé leur innocence. Pour lui, « les services spéciaux ont piégé mes enfants car ce sont des musulmans fervents », a déclaré Anzor Tsarnaev à l’agence Interfax.
- A Boston, le climat est particulièrement tendu ce vendredi matin. La police a demandé aux habitants de Watertown, Waltham, Newton, Belmont, Cambridge, et Allston-Brighton de rester chez eux et a même précisé à la population de Watertown de « s'éloigner des fenêtres ». Lors d'une conférence de presse organisée dans la nuit, la police a indiqué que le suspect était « venu ici pour tuer des gens ». C'est un climat de forte inquiétude qui s'est installé dans la ville.
- Les trains et les bus sont à l'arrêt. Les écoles sont fermées. Le MIT, Massachusetts Institute of Technology est bien entendu fermé. Mais d'autres universités sont également restées fermées comme le prestigieux établissement Harvard « pour des raisons de sécurité publique ».
Les événements de la nuit
- La police de Boston a donné, ce vendredi, un premier déroulé de ce qui s'est passé hier soir et cette nuit : les deux suspects ont d'abord tenté de cambrioler une épicerie à Cambridge, dans la banlieue de Boston. Ils se sont ensuite rendus sur le campus du MIT, le Massachussetts Institute of Technology, où ils ont abattu, dans des circonstances encore inconnues, un policier de l'université.
- Ils ont ensuite volé une voiture, mais ne sont pas allés bien loin. A Waterton, juste à côté du MIT, ils ont abandonné le conducteur et ont affronté la police, avec des armes à feu et des explosifs. Un des deux suspects a été touché pendant la fusillade, il a été transporté à l'hôpital où il est mort. Un officier de police a aussi été blessé.
- Les étudiants du MIT sont restés confinés dans leurs quartiers pendant toute l'opération, ils n'ont été autorisés à sortir que trois heures. Mais la police et les hélicoptères qui patrouillaient n'ont pas réussi à retrouver le second suspect, celui qui porte une casquette de baseball blanche sur les photos publiées par le FBI, et qui est toujours « en fuite, armé et dangereux », selon le chef de la police de Boston.
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