lundi 14 janvier 2013

COMMENTAIRE: ARMEE FRANCAISE

COMMENT OF THE DAY
French army, do not go away!
"French Army, will you. Go away from us. We do not want more independence under surveillance! ". "We are independent and sovereign states. Your military presence began our sovereignty, confiscates our integrity, our dignity trampled. This can not last. So will you. " "In Côte d'Ivoire, we do not want you. In Senegal, we do not want you. In Central Africa, we do not want you. In Gabon we do not want you to Djibouti we do not want you. A Djaména we do not want you. " In these crude terms, the Ivorian reggae singer Alpha Blondy, "chasing" the French military remained in the French bases in some African capitals. A presence that equates to a confiscation of integrity, a disposition of the sovereignty of the country. These beautiful melodies have touched thousands of music lovers from Dakar to Abidjan via Djaména and Libreville. But recent events in Mali provide a scathing denied the Ivorian artist. Which this time was miserably stuck in his predictions arts. Even if the easy excuse for not having quoted Mali's song pamphlet. In Mali, where the third of the territory is under the control of Islamist groups (Ansar Dine Mujuo, AQIM, MNLA, Azawad) finished law without imposing their faith on this northern part of the country. They destroyed everything in their path. Ransacked places of worship destroyed, stoned to death with stones some Malian cut other hand, they say in the name of Islam (radical?). The Malian army alone could not cope with these Islamist groups heavily armed. The vagaries of political power Bamako not arrange things. Nothing seemed to stop when the Islamist wave to the rest of the country. After Kona, madness jihadist threatened to drive to Mopti, Segou and Bamako. Mali, "scheduled", Islamist groups would extend their tentacles to neighboring countries, such as Senegal, Guinea and Cote d'Ivoire ... Alpha Blondy. But fortunately the French Army was there. At the right time to launch operation "Serval" in Mali. With airstrikes air strikes against jihadist Ansar Dine, AQIM and Mujao, on Friday. Thereby freeing the city was invaded Konna last Thursday by armed Islamist groups. A sigh of relief for the people of this city would fall into the hands of Islamists. A small "liberation" for the people of Bamako, all the thousands of Mali around the world and all the friends of Mali. This battle for the Liberation of Mali, signed by France, the French army that some African opinion leaders, including heads of state want to sacrifice on the altar of interest purely populist. In Senegal, about the former Head of State of Senegal, Abdoulaye Wade is still fresh in the memory of Senegal. The former head of state, Abdoulaye Wade had attacked his traditional speech to the nation on April 3, 2010 by officially announcing the start of the ground Senegalese French army: "I solemnly declare that Senegal resumes from this day, April 4, 2010, at midnight, all databases previously held on our soil by France, and intends to exercise its sovereignty de jure based on this statement. " We will later realize that the Senegalese president, his eyes riveted on the hectares of land occupied by the French troops. He was hiding behind the cloak of populist nationalist fiber, to drive the French troops. Ironically, when his power was "pitched" in the evening of June 27, 2011 after riots electricity Dakar, with a wide popular uprising, which had nearly cost him his Chair before the presidential February-March 2012, it was the French army that his son Karim Wade had appealed through his friend, Franco-Lebanese lawyer, Robert Bourgi, then informal adviser to Nicolas Sarkozy to take their business if things were to take another turn.Before him, the former South African president, Thabo Mbeki, had denounced the French bases in Africa as vestiges of colonization that undermines the independence of the Continent, as was to remind the former head of the Senegalese, Me Abdouaye Wade in the same speech of 03 April 2010. In response, it must be remembered, the former French President Nicolas Sarkozy during a visit to South Africa in 2008, including Pretoria, said that France now renounced all his bases in Africa. Wise decision. But serious consequences for Africa. Although the time of colonization is over. And French military presence on African soil is treated independence under surveillance. It takes only Africans lose sight of the classic Colonization (annexation African countries by Western powers) is far behind us. Africa now faces a new kind of colonialism. Terrorism! To stop the barbarians of the 21st century, we need a combination of intelligent effort. African states alone can not stop the evil. Africa will undoubtedly need the support and the support of Western powers such as France and the United States. Unlike Alpha Blondy, Abdoulaye Wade, Thabo Mbeki, we say, "French Army, do not go. Western powers do not go away! '

 HAROUNA FALL

 
COMMENTAIRE DU JOUR

Armée Française, ne vous en allez pas !

« Armée française, allez-vous en. Allez vous en de chez nous. Nous ne voulons plus d’indépendance sous haute surveillance ! ». « Nous sommes des Etats indépendants et souverains. Votre présence militaire entame notre souveraineté, confisque notre intégrité, bafoue nos dignité. Cela ne peut plus durer. Alors allez-vous ». « En Côte d’Ivoire, nous ne voulons plus de vous. Au Sénégal, nous ne voulons plus de vous. En Centre Afrique, nous ne voulons plus de vous. Au Gabon nous ne voulons de vous, à Djibouti nous ne voulons plus de vous. A Djaména nous ne voulons plus de vous ». En ces termes crus, le chanteur de reggae Ivoirien Alpha Blondy, « chassait » les militaires français restés dans les bases françaises dans certaines capitales africaines. Une présence qu’il assimile à une confiscation de l’intégrité, à une aliénation de la souveraineté de ces pays. Ces belles mélodies ont fait vibrer des milliers de mélomane, de Dakar à Abidjan en passant par Djaména et Libreville. Mais les récents évènements au Mali apportent un cinglant démenti à l’artiste Ivoirien. Qui cette fois-ci s’est lamentablement planté dans ses prédictions artistiques. Même s’il a l’excuse facile de n’avoir pas cité le Mali dans sa chanson-pamphlet. Au Mali où le 1/3 du territoire est sous le contrôle de groupes islamistes (Ansar Dine, Mujuo, Aqmi, Mnla, Azawad) ont fini d’imposer leur loi sans foi sur cette partie Nord du pays. Ils ont détruit tout à leur passage. Saccagé les lieux de culte saccagés, lapidé à mort à coups de pierres certains maliens, coupé la main à d’autre, au nom disent-ils de l’Islam (radical ?). L’armée malienne à elle seule ne pouvait rien face à ces groupes islamistes fortement armés. Les tâtonnements du pouvoir politique de Bamako n’arrangent pas non plus les choses. Rien ne semblait alors arrêter la déferlante islamiste vers le reste du pays. Après Kona, la folie djihadiste menaçait de rouler vers Mopti, Ségou puis Bamako. Le Mali « annexé », les groupes islamistes allaient étendre leur tentacule vers les pays limitrophes, comme le Sénégal, la Guinée et la Côté d’Ivoire de…Alpha Blondy. Mais heureusement que l’Armée française était là. Au bon moment pour lancer l’opération «Serval» au Mali. Avec des frappes aériennes  frappes aériennes contre les Djihadistes d'Ansar Dine, d'Aqmi et du Mujao, dès vendredi. Permettant ainsi de libérer la ville de Konna qui était  envahie jeudi dernier par les groupes armés islamistes. Un ouf de soulagement pour les populations de cette ville qui allait tomber entre les mains des islamistes. Une petite « libération » pour les populations de Bamako, de tous les milliers de maliens à travers le monde et de tous les amis du Mali.  Cette bataille de libération du Mali, porte la signature de la France, de l’armée française que certains leaders d’opinion africains, y compris des chefs d’Etat, veulent sacrifier à l’autel des intérêts purement populistes. Au Sénégal, les propos de l’ancien chef d’Etat du Sénégal, Me Abdoulaye Wade est encore frais dans la mémoire des sénégalais. L’ex chef de l’Etat, Abdoulaye Wade avait attaqué son traditionnel discours à la nation du 3 avril 2010 par l’ annonce officiellement du départ du sol sénégalais de l’armée française : «Je déclare solennellement que le Sénégal reprend, à partir de ce jour, 4 avril 2010, à zéro heure, toutes les bases antérieurement détenues, sur notre sol, par la France, et entend y exercer sa souveraineté qui repose de jure sur la présente déclaration ». On se rendra plus tard compte que le président sénégalais, avait les yeux rivés sur les hectares de terres occupées par ces troupes françaises. Il fallait se cacher derrière le manteau de la fibre populo-nationaliste, pour chasser les troupes françaises. Ironie du sort, quand son pouvoir a « tangué » au soir d’un 27 juin 2011 à la suite des émeutes de l’électricité à Dakar, avec un vaste soulèvement populaire, qui avait failli lui coûter son fauteuil présidentiel avant même la présidentielle de Février-Mars 2012, c’est à l’armée française que son fils Karim Wade avait fait appel par le biais de son ami, l’avocat franco-libanais, Robert Bourgi, alors conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour leur tirer d’affaires, si les choses venaient à prendre une autre tournure.
Avant lui, l’ancien président Sud Africain, Thabo Mbeki, avait dénoncé les bases françaises en Afrique comme des vestiges de la colonisation qui portent atteinte à l’indépendance du Continent, comme l’a eu à rappeler l’ex chef de l’Etat sénégalais, Me Abdouaye Wade dans ce même discours du 03 avril 2010.  En réponse, faut-il le rappeler, l’ex Président Français Nicolas Sarkozy, lors d’une visite en Afrique du Sud en 2008, à Pretoria notamment, avait  déclaré que la France renonçait désormais à toutes ses bases en Afrique. Sage décision. Mais lourde de conséquences pour l’Afrique. Certes le temps de la colonisation est révolue. Ainsi toute présence militaire  française sur le sol africain est assimilé à une indépendance sous haute surveillance. Il ne faut que les africains perdent de vue que la colonisation classique ( annexion des pays africains par les puissances occidentales) est loin derrière nous. L’Afrique fait face désormais à un nouveau type de colonialisme. Le terrorisme ! Pour stopper les barbares du 21ème siècle, il faut une conjugaison intelligente des efforts. Les  Etats africains à eux seuls, ne peuvent pas arrêter le mal. L’Afrique aura besoin incontestablement de l’appui et du soutien des puissances occidentales comme la France et les Etats-Unis. Contrairement à Alpha Blondy, Me Abdoulaye Wade, Thabo Mbéki, nous disons : «Armée française, ne vous en allez pas. Puissances occidentales, ne vous en allez pas ! »

HAROUNA FALL

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