"Bennoo Bokk Yaakaar" ingredients of an implosion
Coalition "Benno Bokk Yaakaar" (Bby) stand does the clash of ambitions of various leaders of political parties that compose? A question worth asking. In a pre-election where all parties are sharpening their weapons in the local elections of 2014, the future of the coalition darkens day. After ten months of honeymoon time the moon appears near fuel. The time of the break and the reconquest of new political bases come in leaps and bounds. Nothing seems, unfortunately, to stop the clash. The laws of realpolitik override logic companionship policy. The slogan: "Win together and manage together" will soon be out of fashion. Everyone should save first the interests of the sub-emblem (political parties) before managing all those (coalition Bby). The ingredients of the collapse of the coalition Benno Bokk Yaakaar are gathered here today. Do not like women to "Benno Bokk Yaakaar" and other good intentions trying to salvage.Idrissa Seck finished giving the signal. Against attacks and attacks from his political party (Rewmi) and that (Apr) the President of the Republic, Macky Sall, installed discomfort in the coalition.The side of the Udf / Mbollo-Mi, Professor Pape Demba Sy did not put gloves evoking the future "Benno Bokk Yaakaar" last Thursday at a press conference: "The coalition Benno Bokk Yaakkaar was an electoral coalition has reached its limits. "Before pleading, at the same time, the creation of another political organization:" It is urgent that the camp to create a new political dynamic can take support the concerns of Senegalese must either create a new framework to give Benno new content, a new structure. "Whatever the name and content that will give the coalition, it will not be the same.Socialist Party, also seems to be in the dynamics of the ropes to break the coalition Bby. Young Socialists, too, at a press conference last Thursday, has been a debate that may offend the Apéristes. Requesting the non-involvement of the parity law in the next local elections, the Young Socialists say aloud that whisper softly certainly some officials at the highest level. A position that will certainly lead to differences of opinion, which could pave the way for a break between the Socialist Party (PS) and the Alliance for the Republic (Apr). The parity law, considered by organizations defending the rights of women as a democratic achievement, his questioning by the President Macky Sall could turn against him. It does certainly not accede to the request of the Socialist Youth, at the risk of alienating all women's organizations in the front line, the women of his party.Socialist deputy mayor, Bartholomew Dias, it already indicated the path of rupture. In a recent interview with Walf / Tv, he made it clear he is not starting a coalition in local elections in 2014. And that even if the Secretary-General, Ousmane Tanor Dieng, decided to ally with Macky, he would go alone to his responsibilities to the reconquest of the town hall of the Sicap-Mermoz.
At the Alliance of Forces of Progress (AFP), attempts could also angry about the Apr. For thus develop an exit from the coalition and Bby go alone in the upcoming local elections in order to consolidate the results of the presidential election of 2012. Who rated Moustapha Niasse and coalition Benno Siggil Senegaal, third political force in Senegal. Posing the debate on the mandate of the President of the National Assembly Politburo, they want to see go from 1 to 5 years, progressives may face the categorical refusal Apéristes. The comrades of Macky Sall, in all likelihood, are part of a logical to grant a warrant for one year Moustapha Niasse head of the National Assembly to entrust after a member of their party.Movement "Ci Ma Fekke Bollé" Youssou Ndour has not yet said its last word. After being zapped lists the inauguration parliamentary elections in July 2012 the Coalition "Benno Bokk Yaakaar" it would be politically and strategically suicidal for the movement "FMCB" to go to the next electoral contest under the banner of coalition whatever the appellation. If by some extraordinary movement "Ci Ma Fékké Bollé" had to go Apr alliance with or what remains of the coalition "Benno Bokk Yaakaar", he missed the opportunity to influence the political national and also prevent its thousands of officials in different parts of Senegal to run for Senegal's suffrage hope preside over the destiny of their different localities. Enabling them to establish a solid political basis to negotiate better deadlines for 2017. The president of this movement, Youssou Ndour, saying in the press last Wednesday that "today everything is harmonized, while he (the President) told us over its ambitions for Senegal, he fact. In time, if I have something to say or do, I will. " It does not exclude also take responsibility if the President Macky Sall had to ask other political acts tending to weaken or marginalize the movement. As was the case during the legislative elections of July 2012. In view of the foregoing, it can be said that today all the ingredients of an implosion of the Coalition "Benno Bokk Yaakaar" are met. And everything seems to be on a thread in this coalition.
HAROUNA FALL
LECTURE POLITIQUE
Bennoo bokk yaakaar, les ingrédients d’une implosion
La Coalition «Benno Bokk Yaakaar» (Bby)
résistera-t-elle au choc des ambitions des différents leaders des partis
politiques qui la composent ? Une question qui mérite d’être posée. Dans
un contexte pré-électoral où tous les partis affûtent leurs armes en vue des
élections locales de 2014, l’avenir de la coalition s’assombrit de jour en
jour. Après dix mois de lune de miel, l’heure de la lune de fuel semble proche.
Le temps de la rupture et de la reconquête de nouvelles bases politiques arrive
à pas de géant. Rien ne semble, malheureusement, pouvoir arrêter le clash. Les
lois de la realpolitik supplantent les logiques de compagnonnage politique. Le
slogan : «Gagner ensemble et gérer ensemble» ne sera bientôt plus de mode.
Chacun doit sauvegarder d’abord les intérêts du sous-emble (partis politiques)
avant de gérer ceux de l’ensemble (coalition Bby). Les ingrédients de
l’éclatement de la Coalition Benno Bokk Yaakaar sont aujourd’hui réunis. N’en
déplaisent aux femmes de «Benno Bokk Yaakaar» et autres bonnes volontés qui
tentent de sauver les meubles.
Idrissa Seck a fini de donner le signal. Les
attaques et contre-attaques entre sa formation politique (Rewmi) et celle (Apr)
du président de la République, Macky Sall, ont installé le malaise dans la
coalition.
Du côté de l’Udf/Mbollo-Mi, le Professeur, Pape
Demba Sy n’a pas mis de gants en évoquant l’avenir de «Benno Bokk Yaakaar»,
jeudi dernier, lors de sa conférence de presse : «La Coalition Benno Bokk
Yaakkaar qui était une coalition électorale a atteint ses limites.» Avant de
plaider, par la même occasion, pour la création d’une autre organisation
politique : «Il est urgent que le camp du pouvoir crée une nouvelle
dynamique politique capable de prendre en charge les préoccupations des
Sénégalais, il faut soit créer un nouveau cadre soit donner à Benno un nouveau
contenu, une nouvelle structuration.» Quels que soient l’appellation et le
contenu qu’on donnera à la coalition, elle ne sera plus la même.
Le Parti socialiste, également, semble être dans la
dynamique de rompre les amarres d’avec la coalition Bby. Les jeunes
socialistes, également, en conférence de presse, jeudi dernier, ont posé un
débat qui risque de froisser les Apéristes. En
demandant la non-implication de la loi sur la parité aux prochaines
élections locales, les jeunes socialistes disent tout haut ce que murmurent
certainement tout bas certains responsables au plus haut niveau. Une position
qui va certainement engendrer des divergences de vue, qui pourraient poser les
jalons d’une rupture entre le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance pour la
République (Apr). La loi sur la parité, considérée par les organisations de
défense des droits des femmes comme un acquis démocratique, sa remise en cause
par le Président Macky Sall pourrait se retourner contre lui. Il n’accèderait
certainement pas à cette requête des Jeunesses socialistes, au risque de se
mettre à dos toutes les organisations de femmes, en première ligne, les femmes
de son parti.
Le député-maire socialiste, Barthélémy Dias, a lui
déjà indiqué la voie de la rupture. Dans un entretien accordé récemment à
Walf/Tv, il a clairement indiqué qu’il n’est pas partant dans une coalition
pour les élections locales de 2014. Et que même si le Secrétaire général,
Ousmane Tanor Dieng, décidait de s’allier avec Macky, il prendrait ses
responsabilités pour aller seul à la reconquête de sa mairie de la
Sicap-Mermoz.
Au niveau de
l’Alliance des forces de progrès (Afp), on cherche également le sujet qui
pourrait fâcher l’Apr. Pour ainsi s’aménager une porte de sortie de la
coalition Bby et aller seule aux prochaines élections locales afin de conforter
ses résultats de la Présidentielle de 2012. Qui ont classé Moustapha Niasse et
la coalition Benno Siggil Senegaal, 3e force politique du Sénégal.
En posant le débat sur le mandat du président de l’Assemblée nationale en
Bureau politique, qu’ils veulent voir passer de 1 à 5 ans, les progressistes
risquent de se heurter au refus catégorique des Apéristes. Les camarades de
Macky Sall, selon toute vraisemblance, s’inscrivent dans une logique de
n’accorder qu’un mandat d’un an à Moustapha Niasse à la tête de l’Assemblée
nationale pour la confier après à un membre de leur parti.
Le mouvement «Fekke Ma Ci Bollé», de Youssou Ndour
n’a pas encore dit son dernier mot. Après avoir été zappé des listes à
l’investiture aux élections législatives de Juillet 2012 de la Coalition «Benno
Bokk Yaakaar», il serait politiquement et stratégiquement suicidaire pour le
mouvement «Fmcb» d’aller aux prochaines joutes électorales sous la bannière
d’une coalition quelle qu’en soit l’appellation. Si par extraordinaire, le
mouvement «Fékké Ma Ci Bollé» venait à aller en alliance avec l’Apr ou de ce
qu’il restera de la coalition «Benno Bokk Yaakaar», il manquera l’occasion de
se peser sur l’échiquier politique national et empêchera aussi à ses milliers
de responsables dans les différents coins du Sénégal de briguer le suffrage des
Sénégalais pour espérer présider à la destinée de leur différentes localités.
Ce qui leur permettra d’asseoir une base politique solide pour mieux
négocier les échéances de 2017. Le
président de ce mouvement, Youssou Ndour, en disant dans la presse de mercredi
dernier qu’«aujourd’hui tout est harmonisé, tout ce qu’il (le Président) nous a
dit par rapport à ses ambitions pour le Sénégal, il le fait. Le moment venu, si
j’ai quelque chose à dire ou à faire, je le ferai». Il n’exclut pas de prendre
aussi ses responsabilités, si le Président Macky Sall venait à poser d’autres
actes politiques tendant à fragiliser ou à marginaliser son mouvement. Comme ce
fut le cas lors des élections législatives de juillet 2012. Au regard de ce qui
précède, on peut affirmer qu’aujourd’hui tous les ingrédients d’une implosion
de la Coalition «Benno Bokk Yaakaar» sont réunis. Et que tout semble tenir sur
un fil dans cette coalition.
HAROUNA FALL
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