jeudi 28 mars 2013

Macky Sall, a good student of Obama


VISIT OF THE PRESIDENT OF THE REPUBLIC OF THE UNITED STATES
Macky Sall, a good student of Obama

Senegalese President Macky Sall, host U.S. President Barack Obama March 28, 2012. His predecessor, Abdoulaye Wade, was less fortunate. He had, in vain, feet and hands to get invited to the table of the President of the first world power. President Macky Sall has quickly learned the lesson of President Barack Obama during his visit to Ghana July 11, 2009.


Senegalese president's visit to the White House, beyond the prestige, it is symbolic. Why Barack Obama opens the door to the White House and Macky Sall has closed Abdoulaye Wade. President most graduate from Cape to Cairo. The great intellectual. To answer this question, we must go back to the speech of U.S. President Barack Obama, before the Ghanaian Parliament July 11, 2009. "Do not be fooled. History is on the side of brave Africans and not in the camp of those who use coups or change constitutions to stay in power. Africa does not need strongmen, it needs strong institutions "President Obama launched at the place of corrupt African leaders. A message that the former President of Senegal, Abdoulaye Wade has failed decrypt. His project monarchical devolution of power, with a backdrop, the vote on the draft law establishing the Presidential ticket, with 25% of votes of the electors to be elected in the first round. But thanks to the vigilance of civil society and the determination of youth and opposition Senegalese who came out en masse in the streets June 23, 2011 to defend their constitution, President Wade has declined. The bill was withdrawn from the circuit. Nevertheless, he returned to the charge by heady run for a third term in flagrant violation of the Constitution. A third term of President Wade had baffled the White House. Who has not failed to bring him to his knowledge. In a letter addressed to the President of the Republic of Senegal, in December 2011, the Under Secretary of State for African Affairs Johnnie Carson asked Abdoulaye Wade to "renounce to appear" on the presidential election in February 2012 . Because its application would be "a source of destabilization of Senegal."
Hearing on 28 May 2010 (Bernicat-Wade). Senegalese still remember the audience granted by the former head of state, Abdoulaye Wade, the former Ambassador of the USA in Senegal and Guinea Bissau, Marcia Bernicat, Friday, May 28, 2010. Wade had before the cameras of state television (RTS) in the newscast (Jt) for 20 hours, made a sortie against muscular Marcia Bernicat. The State Department was outraged after the release muscular media of President Wade. He could not understand that Rts diffuse sequences attacks on the green and not ripe Wade ignoring replicas salty Ms. Bernicat at this hearing. The reason for this rage against Abdoulaye Wade in the Usa, the statement that the Usa Embassy in Dakar has published widely in the Senegalese press on Friday 28 May 2010 on the concerns of U.S. authorities on corruption and looting of public funds. An output that was installed discomfort between Senegal and the USA. In June 2010, Ambassador Mrs Bernicat had been recalled by the U.S. State Department to see more clearly the face-to-face heated with Senegalese President Abdoulaye Wade. Another factor that has led Usa closed the door of the White House in the former Senegalese president, Abdoulaye Wade, are the multiple violations of the freedom of the press since his accession to power. Convening untimely reporters at the Criminal Investigation Division, attacks against journalists (Case Kambel Dieng and Kara Thioune) and attacks the headquarters of newspapers (Case Ace and 24 hours Chrono). A situation that has brought "Freedom House" pinned Senegal in its 2011 report to the ranking in the yellow area is reserved for countries where press freedom is mixed and is clearly visible on the map of the state of press in the world at the Newseum in Washington DC. President Macky Sall, who just moved in power has caused strong actions that reassure the United States. Institutional reforms announced (reducing its term of 7 to 5, the tracking of ill-gotten gains, good governance) are among other elements that make Americans believe that Macky Sall has well decrypt the message of Barack Obama in Accra July 11, 2009. The working visit in July 2012, the former Secretary of State Hillary Rodman Clinton Dakar "greet the Senegalese democracy and strengthen the relations of friendship and cooperation between the two countries" and the discourse of best wishes the year 2012 the Ambassador of the USA in Dakar, Lewis Lukens, published in the Information Bulletin of the U.S. Embassy in Senegal, where he presented Senegal as "a model of good governance and democracy at work in Africa, "foreshadowed the color of good dispositions of Washington to welcome the President Macky Sall. The good student Barack Obama.
HAROUNA  FALL

MACKY-OBAMA


VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SENEGALAIS AUX ETATS UNIS

Macky Sall, le bon élève d’Obama

Le président sénégalais Macky Sall, hôte du président américain Barack Obama le 28 mars 2012. Son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, a été moins chanceux. Il  avait fait, en vain, les pieds et des mains pour se faire inviter à la table du président de la première puissance mondiale. Le président Macky Sall a su vite assimilé la leçon du président Barack Obama lors de son voyage au Ghana  le 11 juillet 2009.


La visite du président sénégalais à la Maison Blanche, au-delà du prestige, elle revêt un caractère symbolique. Pourquoi Barack Obama ouvre la porte de la Maison Blanche à Macky Sall et l’a fermée à Me Abdoulaye Wade. Le président le plus diplômé du Cap au Caire. Le grand intellectuel. Pour répondre  à cette question, il faut remonter au discours du président américain Barack Obama, devant le Parlement ghanéen le 11 juillet 2009. «Ne vous y trompez pas. l’histoire est du côté des courageux Africains et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’Etat ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions» lançait le président Obama à l’endroit des dirigeants africains véreux. Un message que l’ancien président du Sénégal, Me Abdoulaye Wade n’a pas su décrypter. Son projet de dévolution monarchique du pouvoir, avec en toile de fond, le vote du projet de loi instituant le ticket présidentiel, avec 25% des suffrages des électeurs pour être élu au premier tour. Mais grâce à la vigilance de la société civile et la détermination de la jeunesse et de l’opposition sénégalaises, qui sont sortis en masse dans la rue le 23 juin 2011 défendre leur constitution, le président Wade a reculé. Le projet de loi a été retiré du circuit. Malgré tout, il revient à la charge en s’entêtant de se présenter pour un troisième mandat en violation flagrante de la Constitution. Un troisième mandat du président Wade avait dérouté la Maison Blanche. Qui n’a pas manqué à lui porter à sa connaissance. Dans une correspondance adressée au Président de la République du Sénégal, en décembre 2011, le sous secrétaire d'Etat aux affaires africaines, Johnnie Carson a demandé à Me Abdoulaye Wade de « renoncer à se présenter » à la l’élection présidentielle de Février 2012. Parce que sa candidature serait « une source de déstabilisation du Sénégal ».
Audience du 28 mai 2010 (Bernicat-Wade). Les sénégalais se rappellent encore de l’audience accordée par l’ex chef d’Etat, Me Abdoulaye Wade à l’ex ambassadrice des Usa au Sénégal et en Guinée Bissau, Mme Marcia Bernicat, le vendredi 28 mai 2010. Le président Wade avait, devant les caméras de la télévision nationale (Rts) dans le Journal Télévisé (Jt) de 20 heures, fait une sortie musclée contre Mme Marcia Bernicat. Le Département d’Etat était outré après cette sortie médiatique musclée du Président Wade. Il ne pouvait pas comprendre que la Rts diffuse les séquences sur les attaques vertes et pas mures du président Wade en passant sous silence les répliques salées de Mme Bernicat lors de cette audience. La raison de cette colère noire de Me Abdoulaye Wade contre les Usa, c’est le communiqué que l’ambassade des Usa à Dakar a publié largement dans la presse sénégalaise du vendredi 28 mai 2010 sur les préoccupations des autorités américaines, relatives à la corruption et aux pillages des deniers publics. Une sortie qui avait installé un malaise entre le Sénégal et les Usa. En Juin 2010, l’ambassadrice Mme Bernicat avait été rappelée par le Département d’Etat américain pour voir plus clair sur son face-à-face houleux avec le président sénégalais Me Abdoulaye Wade. Autre élément qui a amené les Usa a fermé la porte de la Maison Blanche à l’ancien président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, ce sont les multiples atteintes à la liberté de la presse depuis son accession au pouvoir. La convocation intempestive des journalistes à la Division des investigations criminelles, les agressions contre les journalistes (affaire Kambel Dieng et Kara Thioune) et les attaques des sièges des organes de presse (affaire l’As et 24 heures Chrono). Une situation qui a amené « Freedom House » a épinglé le Sénégal dans son rapport de 2011 en le classant dans la zone jaune, réservée aux pays où la liberté de la presse est mitigée et qui est bien visible sur la carte de la situation de la presse dans le monde au Newseum à Washington Dc. Le Président Macky Sall, qui vient de s’installer au pouvoir a posé des actes forts qui rassurent les Etats Unis. Les réformes institutionnelles annoncées (réduction de son mandat de 7 à 5 ans, la traque des biens mal acquis, la bonne gouvernance) sont entre autres éléments qui fondent les américains à croire que Macky Sall a su bien décrypter le message de Barack Obama à Accra le 11 juillet 2009.  La visite de travail en Juillet 2012, de l’ex-secrétaire d’Etat Hillary Rodman Clinton à Dakar pour « saluer la démocratie sénégalaise et renforcer les relations d’amitié et de coopération entre le deux pays » et le discours de meilleurs vœux de l’année 2012 de l’ambassadeur des Usa à Dakar, Lewis Lukens, publié dans le Bulletin d’Information de l’Ambassade des Etats Unis au Sénégal, dans lequel, il présentait le Sénégal comme « un modèle de bonne gouvernance et de démocratie à l’œuvre en Afrique », annonçaient déjà la couleur des bonnes dispositions de Washington à accueillir le président Macky Sall. Le bon élève de Barack Obama.
HAROUNA FALL

jeudi 14 mars 2013

BUISNESS OF BLOOD IN SENEGAL


Why Senegalese afraid to give blood?


The sale or the "business" of blood in hospitals Senegalese fueling debates in some circles in Dakar. True or false? We asked the Director of the Centre for Blood Transfusion (CNTS), Professor Fallou Diop, on the sidelines of the ceremony of blood donation organized by the women of the AFP last March 8.


Selling blood? The debate over the sale of blood donors in hospitals Senegalese rages. If some Senegalese are still reluctant to donate blood to save lives, it is now in Senegal, there are persistent reports of the sale of blood in hospitals. A situation that leads many Senegalese to refrain from donating blood. This leads to a deficiency of the vital fluid screaming in hospitals of the country. Faced with this situation, the Director of the Centre for Blood Transfusion, Prof. Diop Fallou held to clarify this question. Questioned on the subject Professor Diop, denied outright any idea of ​​selling blood to hospitals in Senegal: "It was clearly identified that all patients who are in public facilities do not buy blood. The product is free in all public facilities, "explained the Director of CNTS. Better information he: "We made inquiries as to why people refuse to donate blood. In general, the answer we have is not because health facilities sell blood, "he said. What is rightfully ours, according to Professor Diop is that "people do not know the donation. They think that giving blood, they can get sick. They can lose weight, they may be anemic. " While Professor Diop says: "There is a valid medical examination blood donation before the levy is made." The other reason according to the director of CNTs, is economic: "For economic reasons, people who go to work every day, do not have time to come to the center to give blood." This constraint, he said, the center tries to manage by organizing collections in certain structures to facilitate their access to blood donation. "We also built stations nearby, this is the meaning of the construction of the donation to the hospital King Baudouin. We will make such posts Pikine, the plots Assainies and Rufisque. " Senegal, according to the Director of CNTS, "women represent 80% of people who receive blood. This means that when you get involved in blood donation, we mean for women. " Unfortunately, Professor Diop noted, "there is a quarter of blood donors are women. This means that there is an awareness among women to make dédramatisent they act. They understand that this is an act of civic and citizen, but that has no medical consequence. " To reassure them, the Director of CNTS, explains the process: "Before giving blood, there is a doctor who consults to see if you are able to do this act. There is no risk to the donor. This is an activity that is noble. In all countries, the understanding that women should be involved in blood donation should be extended. " The strategy for the Ministry of Health, he argues, was to work so that in all 14 regions of Senegal, there are transmission structures. " A strategy that seems to have paid off. Since, believe, Professor Fallou Diop, "there are blood banks in all regional capitals". According to the Director of CNTS, "donating blood is an act of solidarity and justice. It is not known whether giving blood, we will need tomorrow. "
Statistics. (53 000 donations in 2012) Despite the fright of some Senegalese gave their blood to save lives, there is a glimmer of hope in the statistics on trends in blood donation in Senegal. According to Professor Fallou Diop, there is an increase in the number of blood donors in Senegal since a decade. "Last year, there were 53 000 donations in the country. If we consider only the CNTs, we had 24,000 donations last year. This means that blood donations which are to CNTs, are half the donation is done in the country. There is a steady increase over the past ten years. The last six years, the number of blood donors in Dakar has doubled "ensures Professor Diop. This is made possible, he admits, thanks to the actions of public awareness, media, opinion leaders. Both national statistics are good, as international standards including the World Health Organization (WHO), Senegal dragging its feet: "We are lagging behind in many gift to be Senegal. The Oms demand for every thousand inhabitants, it takes 10 blood donations. In Senegal, for every thousand inhabitants was 4.5 blood donations. That is to say, we have to multiply 2.5 times the current number to satisfy our need for blood products "he says. Work hard to kill: "We've got work to do. No action is too much to raise awareness and to facilitate access to the gift. For anyone who wants to donate blood can do. Either that moves people, or that organizes schedules that can enable them to give blood, "considering Professor Diop.

BUSINESS DU SANG AU SENEGAL



Pourquoi les sénégalais ont peur de donner leur sang ?

La vente ou le « business » du sang dans les hôpitaux sénégalais alimente les débats dans certains milieux à Dakar. Vrai ou faux ? Nous avons posé la question  au Directeur du Centre de Transfusion Sanguine (Cnts), le Pr Fallou Diop, en marge de la cérémonie de don de sang organisée par les femmes de l’Afp le 08 Mars dernier.

 

Vente de sang ? Le débat sur la vente de sang des donneurs dans les hôpitaux sénégalais fait rage. Si certains sénégalais sont toujours réticents à donner de leur sang pour sauver des vies, c’est qu’aujourd’hui au Sénégal, des informations persistantes font état de la vente de sang dans les hôpitaux du pays. Une situation qui amène beaucoup de sénégalais à s’abstenir de donner du sang. Ce qui entraine un déficit criard du liquide vital dans les structures hospitalières du pays. Face à telle situation, le directeur du Centre de Transfusion Sanguine, le Pr Fallou Diop a tenu à apporter des précisions à cette question. Interpellé sur le sujet le Pr Diop, a nié en bloc toute idée de vente de sang dans les hôpitaux sénégalais : « Il a été clairement identifié que tous les patients qui sont dans les structures publiques n’achètent pas du sang. Le produit est gratuit dans toutes les structures publiques » a précisé le directeur du Cnts. Mieux renseigne-t-il : «On fait des enquêtes pour savoir pourquoi les gens refusent de donner du sang. En général, la réponse que nous avons, c’est n’est pas parce que les structures sanitaires vendent le sang » dit-il. Ce qui nous revient, selon le Pr Diop, c’est que « les gens ne connaissent pas le don de sang. Ils pensent qu’en donnant du sang, ils peuvent tomber malades. Ils peuvent perdre du poids, ils peuvent être anémiés ». Alors que précise le Pr Diop : « Il y a un examen médical qui valide le don de sang avant que le prélèvement ne soit fait ». L’autre raison selon le directeur du Cnts, est d’ordre économique : « Pour des raisons économiques, les gens qui vont au travail tous les jours, n’ont pas le temps de venir au centre pour donner du sang ». Cette contrainte, dit-il, le centre essaie de la gérer en organisant des collectes dans certaines structures pour leur faciliter l’accès au don de sang. « On construit aussi des postes de proximité, c’est le sens de la construction du centre de don à l’hôpital le roi Baudouin. Nous allons faire des postes de ce type à Pikine, aux Parcelles Assainies et à Rufisque ».  Au Sénégal, selon le directeur du Cnts, « les femmes représentent 80% des personnes qui reçoivent le sang. Cela veut dire que quand on s’implique dans le don de sang, on s’implique pour les femmes ». Malheureusement, fait remarquer le Pr Diop, « il n’y a qu’un quart des donneurs de sang qui sont des femmes. Cela veut dire qu’il y a une sensibilisation à faire auprès des femmes pour qu’elles dédramatisent cet acte. Qu’elles comprennent que c’est un acte civique et citoyen, mais qui n’a aucune conséquence médicale ». Pour les rassurer, le directeur du Cnts, explique le processus : « Avant de donner du sang, il y a un médecin qui vous consulte pour voir si vous êtes apte à faire cet acte. Il n’y a aucun risque pour le donneur. C’est une activité qui est noble. Dans tous les pays, cette compréhension que les femmes doivent s’impliquer dans le don de sang doit s’étendre ». La stratégie pour le ministère de la santé, soutient-il, était de travailler de telle sorte que dans toutes les 14 régions du Sénégal, qu’il y ait des structures de transmission ». Une stratégie qui semble avoir payé. Puisqu’à en croire, le Pr Fallou Diop, « il y a des banques de sang dans toutes les capitales régionales ». Selon le directeur du Cnts, « donner du sang est un acte de solidarité et de justice. On ne sait pas si donnant du sang, demain on en aura besoin ».

Statistiques. (53 000 dons en 2012)  Malgré la peur bleue de certains sénégalais a donné leur sang pour sauver des vies, il y a une lueur d’espoir dans les statistiques sur les tendances du don de sang au Sénégal. Selon le Pr Fallou Diop, il y a une augmentation du nombre de donneurs de sang au Sénégal depuis une dizaine d’années. « L’année dernière, il y a eu 53 000 dons dans  tout le pays. Si on considère seulement le Cnts, on a eu 24 000 dons l’année dernière. Cela veut dire que les dons de sang qui se font au Cnts, font la moitié du don de sang qui se fait dans le pays. Il y a une progression constante depuis une dizaine d’années. Les six dernières années, le nombre de donneurs de sang à Dakar a doublé » assure le Pr Diop. Cela est rendu possible, reconnaît-il, grâce aux actions de sensibilisation des populations, de la presse, des leaders d’opinion.  Autant les statistiques à l’échelle nationale sont bonnes, autant sur les normes internationales notamment de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le Sénégal traîne les pieds : «Nous sommes en retard par rapport au nombre de don qu’il faut au Sénégal. L’Oms demande que pour chaque millier d’habitant, il faut 10 dons de sang. Au Sénégal pour chaque millier d’habitant, on a 4,5 dons de sang. C’est-à-dire il faut qu’on multiplie à 2,5 fois  le nombre actuel pour satisfaire nos besoins en produits sanguins » fait-il remarquer. Un travail dur à abattre : « On a du travail à faire. Aucune mesure n’est de trop pour mieux sensibiliser et pour faciliter l’accès au don. Pour que toute personne qui veut faire un don de sang, puisse le faire. Soit qu’on se déplace vers les populations, ou qu’on organise des horaires qui puissent leur permettre de donner du sang » envisage le Pr Diop.

lundi 11 mars 2013

The 5-point strategic plan of Wade to destabilize Macky Sall


 

WADE IN DAKAR THE 18 ON BLUE DAKAR TOUBA MARCH 19, DISTURBANCE OF THE VISIT OF A WASHINGTON MACKY ...
The 5-point strategic plan of Wade to destabilize Macky Sall

The Secretary General of the Senegalese Democratic Party (PDS), Abdoulaye Wade, has since retired Parisian developed a strategic plan to destabilize the regime Macky Sall five points.


President Macky Sall must roll up their sleeves and prepare to face the onslaught of liberals headed by the Secretary General of the PDS and former president, Abdoulaye Wade. According to sources close to the Liberals, Abdoulaye Wade since his retirement in Paris, has finished developing a strategic plan in five points to "break" Macky Sall. The first point of this plan to destabilize the regime Macky Sall, the return of the Pope Sopi Dakar expected unless behind minute change on the night of March 18. Awaiting his arrival, the Liberals will enable the field to beat the recall of the troops, in order to reserve a hero's welcome. "The PDS expects 150,000 people to greet Wade" says our interlocutor.
With strong expected by the Liberals, the PDS has conducted the second point of its strategic plan, which is to organize the next day, March 19, 2013 (the anniversary of the arrival of Wade ruling in 2000) march blue Dakar to Touba, "Abdoulaye Wade will take the road from Dakar to Touba, through Tivaouane to gauge its popularity and harangue the crowds throughout its passage" says one in the entourage of the Liberals. The third point of the Liberals is strengthening the PDS throughout the territory.
In all regions, departments and in the nooks and crannies of Senegal, the PDS will be deployed to strengthen its foundations and prepare the mobilization on March 19 against the regime of Macky Sall.
The fourth point plan Wade, is to sabotage the visit Macky Sall in Washington on March 28 at the White House. "We will mobilize March 28 to accommodate Macky Sall with red armbands in Washington. We have already alerted all our sleeper cells in the diaspora.
They will all converge in Washington to sabotage the visit Macky Sall.
The fifth point plan Wade, is to do everything for his son Karim Wade to go to jail. As has already announced some news sites. "This is Wade Karim Wade wants to be in jail. Because for him his way to prison will make him a martyr. He wants to follow in his footsteps Karim Wade before coming to power, "said our interlocutor.

Les 5 points du plan stratégique de Wade pour déstabilier Macky Sall


WADE A DAKAR LE 18, MARCHE BLEUE DE DAKAR A TOUBA LE 19 MARS, PERTURBATION DE LA VISITE DE MACKY A WASHINGTON…

Le 5 points du plan stratégique du Pds pour déstabiliser Macky Sall

Le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade, depuis sa retraite parisienne a élaboré un plan stratégique de déstabilisation du régime de Macky Sall en cinq points.
 

Le président Macky Sall doit se retrousser les manches et se préparer à faire face aux assauts des libéraux avec à leur tête, le secrétaire général du Pds et ancien président de la république, Me Abdoulaye Wade. Selon des sources proches des libéraux, Me Abdoulaye Wade depuis sa retraite parisienne, a fini d’élaborer un plan stratégique en cinq point pour «casser» Macky Sall. Le premier point de ce plan de déstabilisation du régime de Macky Sall, c’est le retour du Pape du Sopi à Dakar prévu sauf changement de derrière minute dans la nuit du 18 mars. En attendant son arrivée, les libéraux vont s’activer sur le terrain pour battre le rappel des troupes, afin de lui réserver un accueil triomphal. « Le Pds table sur 150 000 personnes pour accueillir le président Wade » confie notre interlocuteur.

Avec la forte mobilisation attendue par les libéraux, le Pds compte dérouler le deuxième point de son plan stratégique, qui consiste à organiser dès le lendemain, le 19 mars 2013 (date anniversaire de l’arrivée de Wade au pouvoir en 2000) une marche bleue de Dakar à Touba : « Me Abdoulaye Wade va prendre la route de Dakar à Touba, en passant par Tivaouane pour jauger sa popularité et haranguer les foules tout au long de son passage » confie-t-on dans l’entourage des libéraux. Le troisième point des libéraux, c’est le renforcement du Pds sur toute l’étendue du territoire. Dans toutes les régions, les départements et dans les coins et recoins du Sénégal, le Pds va se déployer pour renforcer ses bases et préparer la grande mobilisation du 19 mars prochain contre le régime de Macky Sall.

Le quatrième point du plan de Wade, est de saboter la visite de Macky Sall à Washington le 28 mars prochain à la Maison Blanche. « Nous allons nous mobiliser le 28 mars pour accueillir Macky Sall avec des brassards rouges à Washington. Nous avons déjà alerté toutes nos cellules dormantes de la diaspora. Elles vont toutes converger à Washington pour saboter la visite de Macky Sall.

Le cinquième point du plan de Wade, c’est de tout faire pour que son fils Karim Wade aille en prison. Comme l’a déjà annoncé déjà certains sites d’information. « C’est Wade qui veut que Karim Wade soit en prison. Parce que pour lui son passage à la prison fera de lui un martyr. Il veut que Karim Wade suive ses traces avant d’accéder au pouvoir » a expliqué notre interlocuteur.

dimanche 10 mars 2013

Réduction du mandat du président de 7 à 5 ans

 
Daouda Faye Vava propose la voie du «renoncement»

L’ancien vice-président du Sénat, Daouda Faye dit « Vava » propose une troisième voie au président de la république, Macky Sall pour la réduction de son mandat de 5 à 7 ans. En lieu et place de la voie référendaire et parlementaire, il propose le «renoncement», une voie tirée du droit canon.


Le débat autour de la procédure à adopter pour la réduction du mandat du président de la république, Macky Sall de 7 à 5 ans, s’enrichit avec la nouvelle proposition faite par l’ancien vice-président du Sénat, Daouda Faye «Vava», qui propose le «renoncement». « Le président Macky Sall peut emprunter la voie du renoncement pour la réduction de son mandat de 7 à 5 ans » indique M. Faye. A en croire, Daouda Faye, le renoncement est tiré du droit canon. C'est-à-dire la renonciation au profit d’un engagement moral. Cette procédure éviterait, éviterait au chef de l’Etat, « un probable camouflet de certains de ses alliés ou partenaires qui ne sont pas du même avis que lui sur cette question ». Cette troisième voie permettrait également, selon Daouda Faye, «d’éviter le référendum, qui couterait de l’argent du contribuable sénégalais et la vacance du pouvoir». Dans la pratique, explique-t-il, le président de la république, saisit officiellement le Conseil Constitutionnel, juge des élections, d’une lettre de renoncement des deux dernières années de son mandat, avec l’engagement de convoquer le corps électoral dès le premier semestre de sa cinquième année de mandat, pour organiser les élections présidentielles. Toutefois, précise-t-il, même si la réduction du mandat de 7 à 5 ans est un engagement personnel, le président  devait en discuter « avec ses frères de parti et ses alliés pour un consensus ». Donnant sa position sur la question, Daouda Faye déclare qu’il n’est pas favorable à une réduction du mandat du président. Pour la simple raison, dit-il, qu’il a toujours soutenu qu’il ne faut pas toucher à la constitution pour réduire le mandat du président et pour être constant avec lui-même, il ne peut pas changer d’une position à une autre. Sur l’affaire des biens mal acquis, qui suscite un débat sur la médiation pénale, Daouda Faye, estime que c’est d’abord un aveu partiel des accusés d’une part, et un manque d’assurance de l’accusateur d’autre part. « Parce qu’on ne peut pas être responsable à 80% de quelque chose. On est responsable ou on n’est pas responsable. Il faut éviter qu’il ait erreur judiciaire et que les gens engagent les poursuites sur des bases saines » dit-il.

vendredi 1 mars 2013

NON A LA GUERRE

La photo est vendue à 6 millions de dollars.
Une photo d'un enfant africain qui attend sa maman pour qu'elle se lève!! Mais sans espoir !! Sa maman est morte de faim!!
Le journaliste qui l'a prise s'est suicidé quelques mois après ...



The future of Ps ... dotted

REPORT OF THE CONGRESS BY FAULT "QUORUM"
The future of Ps ... dotted
The postponement of Congress Ps originally planned in March moved doubt on the ability of Ps to mobilize its attractiveness. For the Socialists, the Socialist Party (PS) is more attractive than ever. This is just the opposite for others who have meanwhile jumped ship "green" for criticizing the inability of Ps to mobilize troops as Ousmane Tanor Dieng continues to lead the party. The time has come today to ask if Ps is not in free fall?

Report of the Congress. The Secretary General of the Socialist Party, Ousmane Tanor Dieng, justified, last weekend, the postponement of the Congress party, by the number of cards sold required to hold the Congress has not been achieved in some areas. According to Ousmane Tanor Dieng, "There are 75% of coordinations which reached 75%. We decided to send Ps members and members of the Politburo to make a blitz in traditional villages to boost the sale of cards and to reach, if not 75%, 50%. We will abide by the Constitution and legislation. "Justification that some people do not find relevant and finished cast doubt on the ability of activists to mobilize Ps. Today, the question that arises is whether, if the non-goals in the sale of cards, is not synonymous with a lack of attraction of the party. That seems to hang over Senegal. A party that is in free fall?
Ps in free fall? An issue that has been under cloak Malick Seck Christmas, former head of the Socialist Convergence. The story now seems to have given when he argued that the Socialist Party is steadily declining since Ousmane Tanor Dieng is the head of the party. "We are witnessing the death of the Socialist Party. As Ousmane Tanor Dieng will head the Ps, this party will not be attractive. He must go to the Ps revive, "said Malick Seck Christmas. For him, this was predictable. He saw it coming. He sounded the alarm. But he seems to have been misunderstood. "I have not theorized. I just described the facts. 89% of Senegalese Ousmane Tanor Dieng rejected today he insists on staying to lead the Psalm which gives privileges in a coalition against nature, "he continues to defend his position that led to his exclusion from Socialist Party. To believe, Malick Seck Christmas, the reasons given by the Secretary General of Ps to justify the postponement of the Congress are misleading: "It is a false pretext that they (the socialists) do not have a quorum to go to Congress. This is not even clever to say. These are the activists who renewals. Renewals are done with the militants has been "explained M.Seck. Adding that "executives, young socialists were clapping last Saturday at the failure of the Central Committee Ps." Very forceful, Malick Seck Christmas reiterates his criticism of his former party: "There is nepotism in Ps as in many other political parties. It is our young people to change things to not inherit the nepotism of the ancients. "
Aissata Tall Sall. Invited by the newspaper "The Daily" last Monday, the spokesman of the Socialist Party (PS), Aissata Tall Sall (largely absent from the meeting of the Central Committee) made comments that sound like a kick in the anthill Socialist. Comments that suggest that the Mayor Podor no longer emits the same wavelength as his socialist comrades. Asked whether Ousmane Tanor Dieng, is not caught by the wear of power as Diouf in 2000, Aissata Tall Sall done in chiaroscuro. He weaves first laurels "In politics people like new and renewal. (...) But from 2000 to today, Tanor played a role in the consolidation and unity of the Socialist Party and the courage it took for all those years, of course, always with a team around him. " Before placing a flat in his speech: "But what is that time has come to an end? Does it has reached its limits? Does it need to change? »Request does. The answer, according to Mr. Aissata Tall Sall, "it is for activists to decide. It is ultimately the simple game of democracy we will have to play within the Socialist Party. " And "this game announces she is open." In plainer language, the Mayor Podor, said today it is about just to see "what is the best or what are the best to lead for the Socialist Party." His conviction on this issue is that "the Socialist Party, now in the economic and political situation, should be led by a team of men and women absolutely open to modernity."
Replica Wilane. Ps in free fall? On this question, the deputy spokesman of Ps Abdoulaye Wilane does not mince words. He goes out of his gongs same: "If someone wants to make us believe that we do not attract people, this is only one who thinks so. The truth is that we do things in accordance with the statutes and rules of the party in the state of the art. Different perspective of analysis or explanation would fall malice or a desire to sabotage. I leave it to those whose favorite exercise is the "he spits. Returning to better feelings, said Abdoulaye Wilane not understand we can say that the Socialist Party no longer attracts. "The party attracts otherwise we would not have sold many cards. We are the only party that does things in the rules of art, "said Abdoulaye Wilane. Commenting on the report of the Congress, the Socialist mayor of Kaffrine, explains: "In reality it is not strictly to achieving the overall objectives of sale. We conducted a sale of 375,000 cards based on the orders that have been made. 70% are paid. There are now some places like in the region of Tambacounda, Matam, Ziguinchor is where cards are sold and the money is not repaid or so because of this specific card sales do not take place and is not in the rules of art. " He cites the example of the Casamance, where, he says, the fact that insecurity is problematic to card sales. A Tambacounda problems means that the vast distances are difficult to browse by officials especially the rural union boss is someone who is based in Dakar and has international commitments. A Matam also the distance is such that to go collect the amount of 100 cards or 1000 cards, he says, "we spent 10,000 times the amount of cards sold." Abdoulaye Wilane for the postponement is justified by the fact that they want "time to support the communities where things hang and take the time to renew everywhere. Committee by committee, section by section, coordination coordination, department by department and region. " This is the end of this process, he says, we will do a convention, but it does not meet Congress without the base.


Ps a modern and open. A belief which does not bind the deputy spokesman, Abdoulaye Wilane: "We must ask if our team is not currently open to modernity for the moment. Is it today, it does not belong to those who embody the openness and modernity. Is a Ablaye Wilane a Khalifa Sall, a Aminata Mbengue Ndiaye, a Abibatou Mbaye, the current leaders of the party are not people who are a team open to modernity "replies the socialist mayor of Kaffrine. Better, he said, "I do not know what she meant and in what circumstances she said, but I think the Ps today in which she plays a wanted militant party led by team open to modernity. "



FALL HAROUNA

L’avenir du Ps…en pointillés


REPORT DU CONGRES PAR FAUTE DE « QUORUM »

L’avenir du Ps…en pointillés

Le report du Congrès du Ps initialement prévu au mois de mars installe le doute sur la capacité du Ps à mobiliser, sur son attractivité. Pour les socialistes, le Parti socialiste (Ps) est plus que jamais attrayant. C’est tout le contraire pour d’autres qui ont entre temps quitté le navire « vert » pour avoir dénoncé l’incapacité du Ps à mobiliser les troupes tant qu’Ousmane Tanor Dieng continue toujours à diriger ce parti. L’heure est arrivée aujourd’hui de se demander si le Ps n’est pas en chute libre ?
 

Report du Congrès. Le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, a justifié, le week-end dernier, le report du Congrès de ce parti, par le nombre de cartes vendues exigé pour tenir le congrès n’a pas été atteint dans certaines localités. Selon Ousmane Tanor Dieng, «Il y a 75% des coordinations  qui ont atteint 75%. Nous avons décidé d’envoyer des membres du Ps et des membres du Bureau politique faire une opération coup de poing dans les villages traditionnels pour booster la vente des cartes et faire atteindre, à défaut de 75%, les 50%. Nous allons respecter les statuts et les textes.» Une justification que d’aucuns ne trouvent pas pertinente et qui a fini de semer le doute sur la capacité du Ps à mobiliser les militants. Aujourd’hui, la question que l’on se pose, est de savoir, si la non-atteinte des objectifs dans la vente des cartes, n’est pas synonyme d’un manque d’attraction de ce parti. Qui semble ne plus accrocher les sénégalais. Un parti qui est en chute libre ?

Le Ps en chute libre ? Une question qui a fait sous cape, Malick Noel Seck, ancien patron de la Convergence socialiste. L’histoire aujourd’hui semble lui avoir donné quand il soutenait que le Parti socialiste, ne cesse de régresser depuis qu’Ousmane Tanor Dieng est à la tête de ce parti. « On est en train d’assister à la mort du Parti socialiste. Tant qu’Ousmane Tanor Dieng  sera à la tête du Ps, ce parti ne sera pas attrayant. Il faut qu’il parte pour le Ps revive », a commenté Malick Noel Seck. Pour lui, cette situation était prévisible. Il l’a vue venir. Il a tiré la sonnette d’alarme. Mais il semble avoir été mal compris. « Je n’ai rien théorisé. J’ai juste décrit les faits. 89% des sénégalais ont rejeté Ousmane Tanor Dieng, aujourd’hui il s’entête à rester à diriger le Ps qui lui donne des privilèges dans une coalition contre nature » continue-t-il de défendre sa position qui lui a valu son exclusion du Parti socialiste. A en croire, Malick Noel Seck, les raisons avancées par le secrétaire général du Ps pour justifier le report du Congrès sont  fallacieuses : « C’est est un faux prétexte de dire qu’ils (les socialistes) n’ont pas atteint le quorum pour aller au Congrès. Ce n’est même pas intelligent de dire cela. Ce sont les militants qui font les renouvellements. On fait les renouvellements avec les militants que l’on a » a expliqué M.Seck. Avant d’ajouter que  « les cadres, les jeunes socialistes étaient en train d’applaudir samedi dernier à la faillite du Ps au Comité central ». Très en verve, Malick Noel Seck réitère ses critiques à l’endroit de son ancien parti : « Il y a du népotisme dans le  Ps comme dans beaucoup d’autres partis politiques. C’est à nous jeunes de changer les choses pour ne pas hériter du népotisme des anciens ».

Le cas Aissata Tall Sall. Invité par le journal  « Le Quotidien » lundi dernier, le porte-parole du Parti socialiste (Ps), Aissata Tall Sall (la grande absente de la réunion du Comité central) a tenu des propos qui sonnent comme un coup de pied dans la fourmilière  socialiste. Des propos qui donnent à penser que la mairesse de Podor n’émet plus sur la même longueur d’ondes que ses camarades socialistes. A la question de savoir si Ousmane Tanor Dieng, n’est pas rattrapé par l’usure du pouvoir comme Diouf en 2000, Aissata Tall Sall fait dans le clair obscur. Il lui tisse d’abord des lauriers « En politique les gens aiment le neuf et le renouvellement. (…) Mais de 2000 à nos jours, Tanor a joué un rôle primordial dans la consolidation et l’unité du parti socialiste et dans le courage qu’il a eu pendant toutes ces années-là, bien sûr avec toujours une équipe autour de lui ». Avant de mettre un bémol dans son discours : « Mais, est-ce que ce temps-là est arrivé à son terme ? Est-ce qu’il a atteint ses limites ? Est-ce qu’il faut le changer ? » Demande-t-elle. La réponse, selon Me Aissata Tall Sall, « c’est aux militants d’en décider. C’est en définitive, le simple jeu de la démocratie qu’il va falloir jouer au sein du Parti socialiste ». Et « ce jeu-là, annonce-t-elle, est ouvert ». Dans un langage plus clair, la mairesse de Podor, estime qu’aujourd’hui il est question tout simplement de voir « quel est le meilleur ou quels sont les meilleurs pour conduire les destinées du Parti socialiste ». Sa conviction, sur cette question, est que « le Parti socialiste, aujourd’hui dans la conjoncture économique et la situation politique actuelle, doit être dirigé par une équipe d’hommes et de femmes absolument ouverts à la modernité ». 

Réplique de Wilane. Le Ps en chute libre ? Sur cette question, le porte-parole adjoint du Ps, Abdoulaye Wilane ne mâche pas ses mots. Il sort même de ses gongs : « Si quelqu’un veut nous faire croire que nous n’attirons pas les gens, cela n’engage que celui qui le pense. La vérité est que nous voulons faire les choses conformément aux statuts et règlement du parti dans les règles de l’art. Toute autre perspective d’analyse ou d’explication relèverait de la malveillance ou d’une volonté de saboter. Je laisse à ceux dont c’est l’exercice favori » crache-t-il. Revenant à de meilleurs sentiments, Abdoulaye Wilane dit ne comprendre qu’on puisse dire que le Parti socialiste n’attire plus. « Le parti attire sinon on n’aurait pas vendu autant de cartes. Nous sommes le seul parti qui fait les choses dans les règles de l’art » a ajouté Abdoulaye Wilane.  Revenant sur le report du Congrès, le maire socialiste de Kaffrine, explique : « En réalité il ne s’agit pas de rigoureusement d’atteinte d’objectifs globaux de vente. Nous avons effectué une vente de 375 000 cartes sur la base des commandes qui ont été effectuées. Les 70% sont versés. Il  y a maintenant certains endroits comme dans la région de Tambacounda, de Matam, de Ziguinchor où soit les cartes sont vendues et l’argent n’est pas reversé ou alors en raison de cette situation spécifique la vente des cartes ne se déroulent pas et ne se fait pas dans les règles de l’art ». Il cite l’exemple de la région de la Casamance, où, dit-il, l’insécurité fait que c’est problématique de faire des ventes de cartes.  A Tambacounda, les problèmes de moyens font que les distances énormes sont difficiles à parcourir par des responsables surtout que le patron de l’union rurale se trouve être quelqu’un qui est basé à Dakar  et qui a des engagements internationaux. A Matam aussi la distance est telle que pour aller recueillir le montant de 100 cartes ou de 1000 cartes, explique-t-il, « on dépensait 10 000 fois le montant des cartes vendues ». Pour Abdoulaye Wilane, le report se justifie par le fait qu’ils veulent avoir « le temps d’accompagner les localités où les choses trainent et prendre le temps de renouveler partout. Comité par comité, section par section, coordination par coordination, département par département, puis la région ». C’est au bout de ce processus, dit-il, qu’on va faire un congrès, mais on ne fait pas de congrès sans réunir la base.

Un Ps moderne et ouverte. Une conviction qui n’engage pas la porte parole adjoint, Abdoulaye Wilane : « Il faut lui demander si notre équipe n’est pas pour l’instant ouverte à la modernité pour le moment. Est-ce qu’aujourd’hui, elle ne fait pas partie de ceux qui incarnent l’ouverture et la modernité. Est-ce qu’un Ablaye Wilane, un Khalifa Sall, une Aminata Mbengue Ndiaye, une Abibatou Mbaye, les responsables actuels du parti ne sont pas des gens qui constituent une équipe ouverte à la modernité » réplique le maire socialiste de Kaffrine. Mieux, dit-il, « Je ne sais ce qu’elle a voulu dire et dans quelle circonstance elle l’a dit, mais je considère que le Ps d’aujourd’hui dans lequel elle a voulu militer incarne un parti dirigé par une équipe ouverte à la modernité ».

 HAROUNA FALL