jeudi 31 janvier 2013

mercredi 30 janvier 2013

AGRICULTURE/ KOFFI ANAN-MELINDA GATE


AGRICULTURE : FORUM OF THE ALLIANCE FOR A GREEN REVOLUTION IN AFRICA


Koffi Annan and Melinda Gates asked the African heads of state meet the Maputo Protocol


The city of Arusha (Tanzania) hosted from 26 to 28 September last forum of the Alliance for a Green Revolution in Africa (Agra). To the Heads of State and Government of the 16 member countries and 1200 participants Agra, president of the Alliance for a Green Revolution in Africa, Kofi Annan and Melinda Gates, president of the Bill and Melinda Gate African leaders urged to respect the Maputo Protocol to devote 10% of their budgets to agriculture.


A new page in the history of African agriculture has been written in Arusha, Tanzania. Heads of state and government from 17 African countries and nearly 1,200 participants representing the private sector, the international community and farmers gathered today at the African Green Revolution Forum (AGRF) in Arusha, spent two days (26 to 28 September 2012) at Ngurdoto Mountain Lodge (a resort 20 kilometers from Arusha) to identify concrete actions to transform the agricultural sector and stimulate a green revolution in Africa. From the rostrum of the conference center Ngurdoto they have succeeded Kofi Annan and Melinda Gates are not going to beat around the bush remind African leaders, the commitments under the Maputo Protocol adopted by the African Union July 11, 2003 at its second summit in Maputo, Mozambique, to devote 10% of their budgets to agriculture. Former United Nations Secretary General Kofi Annan could not have been more clear about the commitments made by African Heads of State in Maputo: "As part of the new Alliance for a Green Revolution in Africa, promises leaders of African countries have not been kept. The Maputo Protocol of 2000, which calls on African leaders to devote 10% of their budgets to agriculture, has not been respected by the African countries. African governments must do everything possible to increase investment in agriculture and public-private partnership "Annan said at the top of the podium of the conference center Ngurduto Mountain Lodge. Before continuing with the African leaders must ensure the implementation of policies adopted by their country. Because, he argues: "Farmers need training, agricultural equipment, access to markets for their produce at good prices and food companies for the development of agricultural production." He added: "We started to pick up the pace. Investments in agriculture are profitable. If we want food security, we need to develop agriculture. " To believe Kofi Annan, through its partners, Agra is now present in 17 African countries and more than 300 crop varieties discovered by researchers formed by this structure. Which, he informs, spends several million seeds. Abundant in the same direction, Melinda Gate, co-chair of the Bill and Gate, master of the implementation of the Arusha meeting, welcomed the progress noted in Tanzania agriculture: "Tanzania is a good example of progress. The program Tanzanian President (Jakaya Kikwete) is agriculture first. He has devoted 10% of its budget to agriculture. Other African leaders fail to reach this goal, "she said. Prior to encourage African leaders to make efforts as did the Tanzanian President. She asked them to take concrete action for the advancement of agriculture in their countries. "You agreed to spend 10% of your budget to agriculture to 6% growth. You have made this commitment to help farmers. Then help them achieve their goal and their dream of transforming the future of their children, "she challenged African presidents. Melinda Gates, has not failed to share with the audience his encounter with a peasant woman Tanzania (Editor's note: Joice). Which, with the support of Agra and its foundation, passed with agriculture out of extreme poverty and transform the destiny of his family, protecting the suffering and misery which it was predestined . Benefits titrated marketing of agricultural products, says it has allowed this woman to regain her dignity by building a roof and sending their children to school. As host of the forum, the President of the United Republic of Tanzania Jakaya Mrisho Kikwete has reassured about the promising future of Africa: "We are going to succeed in our quest to eradicate hunger and poverty in Africa through agricultural transformation, "said President Kikwete. "With the right mix of policies, appropriate interventions taken by African governments, the continued support of donors and the private sector robust to both local and foreign, the transformation of African agriculture is a feasible» Tanzanian President said.
Harouna Fall (Special Envoy)

 

Alpha

 
AGRICULTURE : FORUM DE L’ALLIANCE POUR UNE REVOLUTION VERTE EN AFRIQUE
Koffi Annan et Melinda Gate demandent aux chefs d’Etat africains de respecter le Protocole de MaputoLa ville d’Arusha (Tanzanie) a abrité du 26 au 28 septembre dernier le forum de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra). Devant les chefs d’Etat et de gouvernement des 16 pays membres de l’Agra et les 1200 participants, le président de l’alliance pour une révolution verte en Afrique, Koffi Annan et Melinda Gate, présidente de la Fondation Bill and Melinda Gate, ont invité les chefs africains à respecter le protocole de Maputo de consacrer 10% de leur budget à l’agriculture.
Une nouvelle page de l’histoire de l’agriculture africaine vient d’être écrite à Arusha en Tanzanie. Des chefs d’Etat et de gouvernements de 17 pays africains et près de 1200 participants représentant le secteur privé, la communauté internationale et les agriculteurs se sont réunis aujourd'hui à la révolution verte en Afrique Forum (AGRF) à Arusha  ont passé deux jours (26 au 28 septembre 2012) au Ngurdoto Mountain Lodge  (un complexe hôtelier à 20 kilomètres de Arusha) pour  identifier des actions concrètes pour transformer le secteur agricole  et impulser une révolution verte en Afrique. Du haut de la tribune du centre de conférence du Ngurdoto où ils se sont succédés, Koffi Annan et Melinda Gate, ne sont pas aller par quatre chemins pour rappeler aux chefs d’Etat africains, les engagements pris dans le cadre du Protocole de Maputo adopté par l' Union africaine le 11 Juillet 2003 lors de sa deuxième sommet de Maputo , au Mozambique, de consacrer 10% de leur budget à l’agriculture. L’ancien secrétaire général des Nations Unies, Koffi Annan a été on ne peut plus clair sur les engagements pris par les chefs d’Etat africains à Maputo : « Dans le cadre de la nouvelle alliance pour une révolution verte en Afrique, les promesses  des leaders des pays Africains n’ont pas été tenues. Le Protocole de Maputo de 2000, qui demande aux dirigeants Africains de consacrer 10% de leur budget à l’agriculture, n’a pas été respecté par les pays Africains. Les gouvernements africains doivent tout faire pour renforcer l’investissement dans l’agriculture et le partenariat public-privé » a dit M. Annan du haut de la tribune du centre de conférence du Ngurduto Lodge Mountain. Avant de poursuivre que les chefs d’Etat africains doivent s’assurer de la mise en œuvre des politiques arrêtées par leur pays. Car, plaide-t-il : « les paysans ont besoin de formation, de matériels agricoles, d’un accès aux marchés pour leur production à de bons prix et d’entreprises agro-alimentaires pour la mise en valeur des productions agricoles ». Avant d’ajouter : « On a commencé à accélérer le pas. Les investissements dans l’agriculture sont rentables. Si nous voulons la sécurité alimentaire, il faut développer l’agriculture ». A en croire Koffi Annan, grâce à ses partenaires, Agra est présente aujourd’hui dans 17 pays africains et plus de 300 variétés de cultures découvertes par des chercheurs formés par cette structure. Qui, renseigne-t-il, dépense plusieurs millions pour les semences. Abondant dans le même sens, Mélinda Gate, co-présidente de la Fondation Bill and Gate, maîtresse d’œuvre de la rencontre d’Arusha, a salué les progrès notés en Tanzanie dans le domaine de l’agriculture : « La Tanzanie est un bon exemple du progrès. Le programme du président Tanzanien (Jakaya Mrisho Kikwete) est l’agriculture d’abord. Il a consacré 10% de son budget à l’agriculture. Les autres dirigeants  africains n’arrivent pas atteindre cet objectif » dit-elle.  Avant d’inciter les chefs d’Etat africains à faire des efforts comme l’a fait le président Tanzanien. Elle leur a demandé de prendre des actions concrètes pour le progrès du secteur de l’agriculture de leur pays.  « Vous êtes tombés d’accord de consacrer 10% de votre budget à l’agriculture pour atteindre 6% de croissance. Vous avez pris cet engagement pour aider les paysans. Alors aidez-les à atteindre leur objectif et réaliser leur rêve de transformer l’avenir de leurs enfants » a-t-elle interpellé les présidents africains. Melinda Gate, n’a pas manqué de  partager avec l’assistance sa rencontre avec une femme paysanne Tanzanienne (Ndlr : Joice). Qui, avec l’appui d’Agra et de sa fondation, a réussi avec l’agriculture à sortir de l’extrême pauvreté et à transformer le destin de sa famille, en la protégeant de  la souffrance et de la misère auxquelles elle était prédestinée. Les bénéfices titrés de la commercialisation des produits agricoles, confie-t-elle, a permis à cette femme, de retrouver sa dignité en se construisant un toit et en envoyant ses enfants à l’école. En tant qu'hôte du forum, le président de la République-Unie de Tanzanie Jakaya Mrisho Kikwete, s’est rassuré sur l'avenir prometteur de l'Afrique : «Nous sommes en passe de réussir dans notre quête pour éradiquer la faim et la pauvreté en Afrique à travers la transformation de l'agriculture», a déclaré le Président Kikwete. «Avec la bonne combinaison de politiques, d'interventions appropriées prises par les gouvernements africains, le soutien continu des donateurs et la participation du secteur privé robuste à la fois locaux et étrangers, la transformation de l'agriculture en Afrique est une entreprise réalisable » a dit le président tanzanien.
Harouna Fall (Envoyé Spécial)

mardi 29 janvier 2013

YOUSSOU RETOURNE SUR SCENE

THE SENEGALESE MINISTER OF TOURISM AND BACK ON STAGE

Youssou Ndour resumes micro February 23

Minister of Tourism and Recreation Senegal, Youssou Ndour, also Senegalese music star will soon take the microphone for good. His next release, according to reliable sources, is scheduled for February 23 to "Mumba" in the Fouta.

"Today, I become the cultural actor I was. For me, it is quite positive, insofar as I can play my part. I could not be at the same time cultural actor and Minister of Culture. "Responding Thus the new Minister of Tourism and Recreation, Youssou Ndour, after the cabinet reshuffle of 29 October 2012, during which he had been amputated Department of Culture. Two months after the release of the king of "Mbalax", we see a little more clearly in the statement of the Minister of Tourism and Recreation. According to reliable sources, Youssou Ndour will take the microphone next month, more precisely, February 23, 2013 in Mumba Fouta. This time, ensure our stakeholders, it would be for good. Especially since, as he had suggested, this is a position he may well "play its role" sell "Destination Senegal": "I am someone who likes to develop new experiences and I think that from tourism, I can meet these challenges, especially taking advantage of my role as a cultural actor. I find it easier to sell the "Destination Senegal" as Minister of Tourism and Recreation, "he argued after the first reshuffle of government Abdoul Mbaye. The king of "Mbalax" (Senegalese dance) take the stage at the "Festival open" to be held in this locality Fouta from 23 to 24 February 2013. At this festival, trust our sources, will attend other Senegalese artists such as Ismael Lo, Fou Malade, Baba Maal, among others. Minister of Tourism and Recreation will take advantage of this opportunity to launch the "Guest House" by following the laying of the first stone of this countryside hotel. This initiative is explained by the fact that most villages in Senegal, although having real potential for tourism, suffer tourism infrastructure that are standard amenities for tourists who want to stay in these communities. That is why the Minister of Tourism and Recreation intends to launch the program "Guest houses" to provide the Senegalese villages tourism infrastructure convenient for tourists who stay in the countryside. This "Guest House", the first of its kind, will be managed thereafter by an Economic Interest Group (GIE) led by local youth. Thus, in its tourism policy, the Ministry of Tourism and Recreation will create jobs for young people from different communities who will benefit from these "Guest houses". Information confirmed by Charles Faye, Communications Advisor to the Leader of Super star Youssou Ndour, also Minister of Tourism and Recreation.
                                                                                                                                                                                                 

LE MINISTRE DU TOURISME ET DES LOIRS RETOURNE SUR SCENE
Youssou Ndour reprend le micro le 23 février

Le ministre du Tourisme et des Loisirs du Sénégal, Youssou Ndour, par ailleurs star de la musique sénégalaise, va bientôt reprendre le micro pour de bon. Sa prochaine sortie, selon des sources dignes de foi, est prévue le 23 février prochain à «Mumba» dans le Fouta.


«Aujourd’hui, je redeviens cet acteur culturel que j’étais. Pour moi, c’est assez positif, dans la mesure où je vais pouvoir jouer mon rôle. Je ne pouvais pas être en même temps acteur culturel et ministre de la Culture.» Ainsi réagissait le nouveau ministre du Tourisme et des Loisirs, Youssou Ndour, après le remaniement ministériel du 29 octobre 2012, à l’occasion duquel, il avait été amputé du département de la Culture. Deux mois après cette sortie du roi du «Mbalax», on voit un peu plus clair dans cette déclaration du ministre du Tourisme et des Loisirs. Selon des sources dignes de foi, Youssou Ndour va reprendre le micro le mois prochain, plus exactement le 23 février 2013 à Mumba, au Fouta. Cette fois-ci, assurent nos interlocuteurs, ce serait pour de bon. D’autant plus que, comme il l’avait laissé entendre, c’est à ce poste qu’il peut bien «jouer son rôle» de vendre la «Destination Sénégal» : «Je suis quelqu’un qui aime développer de nouvelles expériences et je pense qu’à partir du Tourisme, je peux relever ces défis, surtout en mettant à profit mon rôle d’acteur culturel. Il m’est plus facile de vendre la «Destination Sénégal» en tant que ministre du Tourisme et des Loisirs», soutenait-il au lendemain du premier remaniement ministériel du gouvernement Abdoul Mbaye.  Le roi du «Mbalax» (danse sénégalaise) montera sur scène à l’occasion du «Festival à ciel ouvert» qui aura lieu dans cette localité du Fouta, du 23 au 24 février 2013. A ce festival, confient nos sources, prendront part d’autres artistes sénégalais, comme Ismaël Lô, Fou Malade, Baba Maal, entre autres. Le ministre du Tourisme et des Loisirs va mettre à profit cette occasion pour lancer le programme «Maison d’hôtes» en procédant à la pose de la première pierre de cet hôtel de campagne. Cette initiative s’explique par le fait que la plupart des villages du Sénégal, bien que présentant de réelles potentialités touristiques, souffrent d’infrastructures touristiques qui présentent des commodités standard pour les touristes qui veulent séjourner dans ces localités. C’est pourquoi, le ministre du Tourisme et des Loisirs entend lancer le programme des «Maisons d’hôtes» pour doter les villages sénégalais d’infrastructures touristiques commodes pour les touristes qui séjournent dans nos campagnes. Cette «Maison d’hôtes», première du genre, sera gérée, par la suite, par un Groupement d’intérêt économique (Gie) dirigé par des jeunes de la localité. Ainsi, dans sa politique touristique, le ministère du Tourisme et des Loisirs va créer des emplois pour les jeunes des différentes localités qui bénéficieront de ces «Maisons d’hôtes». Des informations confirmées par Charles Faye, Conseiller en communication du leader du Super Etoile, Youssou Ndour, par ailleurs, ministre du Tourisme et des Loisirs.
                                                                                                                               HAROUNA FALL



dimanche 27 janvier 2013


PA Malick Faye, DIRECTOR OF PUBLICATION OF "DAILY OBSERVER" THE GAMBIA
"I am persecuted by the President Yaya Jammeh"
The publication director of the private daily Gambian "Daily Observer", Pa Malick Faye, is in exile in Dakar last week. He fled to escape the Gambia President Jammeh, who accused him of titrated executions of prisoners in Gambia. That President Jammeh did not like, before fired and forced into exile.

The Director of the publication of the Gambian private daily "The Daily Observer" Pa Malick Faye is a man "traumatized". He introduced himself to the writing of Senegalese newspaper "The Observer" located on the street 15X Corniche, January 18 to tell his misadventure. Director of the publication of this journal from 2009 until January 2013, Pa Malick Faye, was sacked from his post 2 January 2013 for headline in its edition of January 2, 2013 on the execution of prisoners in the Gambia. Haggard eyes, Faye tells her sad story of Gambian journalist earth: "I was fired from my job because the Gambian President Yaya Jammeh in his speech to the nation on 31 December 2012 said that the executions of prisoners which took place in Gambia, were amplified by the media, "said he. Before continuing: "The newspaper has taken this excerpt from the speech of President Jammeh to put the" A "of the January 2 edition of illustrating it with a picture." When the newspaper came out around noon, he said: "The Secretary General of the Presidency of the Gambia, I was summoned to the palace. I went to his office in Banjul. When I arrived, he told me that President Yaya Jammeh is very angry against me because of my A newspaper. He asked me to tell him that he wrote this article and why he did it. I told him that there is nothing serious in the article "it serves as the answer. While taking upon himself the father of this article considered outrageous by the strong man of Banjul: "I am not the author of the article, but as director of the newspaper, I took responsibility on me. He asked me to go write a letter to explain and apologize to the president. " To avoid problems with President Jammeh, he says: "I did what he asked me to do. I returned to hand the letter. " Nevertheless, to his surprise, they called after him to submit a letter of dismissal without right. (Editor's note: The Observer has a copy of the letter of dismissal from the office of the General Secretariat for Presidential Affairs and bearing the following references: OP353/02/Part: VI (66), signed by Madi. O. Jatta, Secretary General and Minister for Presidential Affairs)"I am persecuted and traumatized"So he lost his job: "I lost my job. I came to Dakar for two days. Then I returned to Gambia. I returned to Dakar. " But on his return to Gambia on January 7, the Gambian border, he said, "a policeman named Gambian Ndiaye calls me to tell me he had received instructions from the Presidency to pick me up. He asked me where I am. I told him that I came. " Later, his wife said on the phone, a pick-up of the police came up at home. According to his wife, they were five. The three went into the living room to wait. When she spoke with him on the phone, the police asked him to tell them where to find her husband. If it does not, it is that they will embark. It has not agreed to, saying she spoke with someone else. Taking seriously the threats these officers Gambian Faye asked his wife to do everything to come to him at the border between Gambia and Senegal. Thus, they were able to escape and come to Senegal, leaving behind two children. Since his wife was able to leave the territory Gambian Pa Malick Faye argues, the police took her adopted daughter to bring to Simakécounda nearly 10 km from Banjul. They left alone there leaving him 10 Dalasi (Gambian currency equivalent to 1000 F CFA). Previously, after what his wife told him the police had searched his entire house from top to bottom. Overwhelmed by these events, the publishing director of "Daily Observer", which says persecuted and traumatized, wondering why everything harassment against him. This is why the advice of his friends and his family, he fled the Gambia. Because, he says, everyone knows the practices of President Yaya Jammeh. He is angry against someone, he does everything for him create problems. If the person is lucky, he put in prison for life. Otherwise it torture. Currently, Pa Malick Faye is worried for his two daughters remained in Gambia: "There are my two children who remained there. My wife is traumatized. I try to do everything to get my children. But security forces have surrounded my house, "he said sadly.                                                                                                                      HAROUNA FALL

 
PA MALICK FAYE, DIRECTEUR DE PUBLICATION DE « DAILY OBSERVER » DE LA GAMBIE

 « Je suis persécuté par le président Yaya Jammeh »

Le directeur de la publication du quotidien privé gambien, « Daily Observer », Pa Malick Faye, est en exil à Dakar, depuis la semaine dernière. Il a fui la Gambie pour échapper au président gambien, qui lui reproche d’avoir titré sur les exécutions de prisonniers en Gambie. Ce que le président Jammeh n’a pas aimé, avant de le faire licencier et le contraindre à l’exil.
 
Le Directeur de la publication du quotidien privé gambien « The Daily Observer »  Pa Malick Faye est un homme « traumatisé ». Il s’est présenté à la rédaction du quotidien sénégalais « l’Observateur » sise à la rue 15X Corniche, le 18 janvier dernier  pour raconter sa mésaventure. Directeur de la publication de ce journal depuis 2009 jusqu’en janvier 2013, Pa Malick Faye, a été limogé de son poste le 2 janvier 2013 pour avoir titré dans son édition du 2 janvier 2013 sur les exécutions de prisonniers en Gambie. Les yeux hagards, M. Faye narre sa triste histoire de journaliste en terre gambienne : «  On m’a limogé de mon poste parce que le président gambien Yaya Jammeh avait dans son discours à la nation du 31 décembre 2012 déclaré que les exécutions de prisonniers qui avaient lieu en Gambie, avaient été amplifiées par les journalistes » explique-t-il.  Avant de poursuivre : « Le journal a pris cet extrait du discours du président Jammeh pour le mettre à la « Une » de l’édition du 2 janvier en l’illustrant avec sa photo ». Quand le journal est sorti, vers midi, dit-il : « le secrétaire général de la présidence de la Gambie, m’a convoqué au Palais. Je me suis rendu à son bureau à Banjul. Quand je suis arrivé, il m’a dit que le président Yaya Jammeh est très fâché contre moi à cause de la Une de mon journal. Il m’a demandé de lui dire celui qu’il a écrit cet article et pourquoi il l’a fait. Je lui ai dit qu’il n’y a rien de grave dans l’article » sert-il comme réponse. Tout en prenant sur lui la paternité de cet article jugé outrageux par l’homme fort de Banjul : « Je ne suis pas l’auteur de l’article, mais en tant que directeur de la  publication du journal, j’ai pris la responsabilité sur moi. Il m’a demandé d’aller écrire une lettre pour m’expliquer  et présenter mes excuses au président ». Pour éviter des problèmes avec le président Jammeh, confie-t-il : «  j’ai fait ce qu’il m’a demandé de faire. Je suis revenu leur remettre la lettre». Malgré tout, à sa grande surprise,  ils l’ont appelé après pour lui remettre une lettre de licenciement sans droit. (Ndlr : l’Observateur détient une copie de la lettre de licenciement provenant du bureau du secrétariat général chargé des affaires présidentielles et portant les références suivantes : OP353/02/Part : VI (66), signée par Madi. O. Jatta, secrétaire général et ministre délégué chargé des affaires présidentielles)

« Je suis persécuté et traumatisé »
C’est ainsi qu’il a perdu son travail : « J’ai perdu mon travail. Je suis venu à Dakar pour deux jours. Puis je suis retourné en Gambie. Je suis revenu à Dakar ». Mais à son retour en Gambie le 7 janvier dernier, à la frontière gambienne, dit-il, « un policier gambien du nom de M. Ndiaye, m’appelle pour me dire qu’il a reçu mandat de la présidence pour me cueillir. Il m’a demandé où je suis. Je lui ai dit que je suis sorti ». Plus tard, sa femme lui a expliqué au téléphone, qu’un pick-up de la police est venue le chercher à la maison. D’après sa femme, ils étaient cinq personnes. Les trois sont entrées dans le salon pour l’attendre. Quand elle parlait avec lui au téléphone, les policiers lui ont demandé de leur dire où se trouve son mari. Si elle ne le fait pas, c’est elle qu’ils vont embarquer. Ce qu’elle n’a pas accepté de faire, prétextant qu’elle parlait avec quelqu’un d’autre. Prenant au sérieux les menaces de ces policiers gambiens, M. Faye a demandé à sa femme de tout faire  pour venir le trouver à la frontière entre la Gambie et le Sénégal.  C’est ainsi, qu’ils ont réussi à s’échapper et venir au Sénégal, laissant derrière eux leurs deux enfants. Puisque sa femme a réussi à quitter le territoire gambien, soutient Pa Malick Faye, les policiers ont pris sa fille adoptive pour l’amener à Simakécounda à près de 10 km de Banjul. Ils l’ont abandonnée seule là-bas en lui laissant 10 Dalasi (monnaie gambienne équivalent à 1000 F Cfa). Auparavant, d’après ce que sa femme lui a dit, les policiers avaient fouillé toute sa maison de fond en comble. Dépassé par ces évènements, le directeur de la publication de « Daily Observer », qui se dit persécuté et traumatisé, se demande pourquoi tout ce harcèlement contre sa personne. C’est pourquoi sur les conseils de ses amis et de sa famille, il a fui la Gambie. Parce que, dit-il,  tout le monde connaît les pratiques du président Yaya Jammeh. S’il est fâché contre quelqu’un, il fait tout pour lui créer des problèmes. Si la personne est chanceuse, il la met en prison à vie. Sinon, il la  torture. Actuellement, Pa Malick Faye se fait des soucis pour ses deux filles restées en Gambie : « Il y a mes deux enfants qui sont restés là-bas. Ma femme est traumatisée. J’essais de tout faire pour faire sortir mes enfants. Mais les forces de sécurité ont encerclé ma maison » dit-il l’air triste.

HAROUNA FALL

                                                                                       

jeudi 24 janvier 2013

ENTRETIEN SANOU KERFALLA CISSE- ANGLAIS-FRANCAIS

INTERVIEW WITH SANOU Kerfalla CISSE Guinean journalist AND CEO OF VISION AFRIC
"My dramatic and traumatic history"

Sanou Kerfalla Cissé is Guinean journalist and CEO of the media group, Afric Vision, based in Conakry. On 21 September 2012, the group was attacked by a gang of youths. Within minutes, the group he created after years of sacrifice and deprivation, collapsed like a sand castle. He lost several million in the attack. A hundred young Guineans find themselves unemployed. Cisse has struggled to revive the activities of the media group. It is in this interview on such hard times in his career journalists. The dramatic and traumatic history Cissé. Maintenance.
Cissé introduce yourself to our readers?
I Kerfalla CISSE Sanou, journalist and CEO of News Group AFRIC VISION (The Diplomat-Sabari FM 97.3-The Amazons-Love Sab TV and FM).In short, I am 21 years of business journalism. And I am the official representative of ITEL Africa, an Italian company specialized in the production of radio stations and digital televisions.
Your dynamic media group was attacked and ransacked in Conakry on 21 September 2012.
Can you elaborate on the circumstances of the attack?
With the resumption of my media group, this Monday, January 21, 2013, I did not want to return to this dramatic and traumatic for the thirty journalists present on the scene at the time of the attack. Which admittedly is the greatest violation of press freedom by extension democracy in the world.It was Friday, September 21, 2012 at 11:00, when highly mobilized youth, came together to the seat of my media group located on the road The Prince in the neighborhood of Bomboli Koloma common Ratoma. Soon the protesters are attacking violently staff, shouting insults, under the pretext that they are filmed. Furious, they go on the attack with sticks and stones. They threaten to burn all qualifying staff traitors and bastards.Against the violence of the storm the staff went away from the first floor to the third through the second. After an hour of agony, fire security forces begin to sound. The attackers are momentarily empty. But as soon as the officers left the scene, they come charging more viciously. The windows shatter and the main gate is smashed. Office equipment and facilities of the radio have been sacked.This is the activation number that allowed thirty journalists entrenched in governance to be saved by the police. At 1:30 p.m., the radio is off. Places in the rubble, journalists tried to recover the work equipment they still had. Not much in fact as long as the records were dumped in the street, electrical installations and neon ransacked and many other equipment were taken.

What was the reaction of the political authorities, civil society and the corporation Guinean journalists?

Apart from the Minister of Communication Togba CESAIR Pogomou who came to visit the ruins, as I say, the ruins of "Sabari FM" no authority at any level whatsoever, not say a word. Civil society has made no official response. Many of our colleagues have rubbed against by hands. But during the four long months, the words of one of my reporters, the power vacuum has never been found. And when we speak, everything is as if "Sabari FM" never kills. Journalists, despite four months without pay, or any other source of income, went back to work as if the episode Bomboli never existed.This is the place for me to thank all the journalists group "AFRIC VISION" who made sacrifices and withstand all kinds of temptation and especially good news for merchants that abound today in the middle of the press Guinea.With these acknowledgments, I also wanted to involve partners and people of good will, who gave us their support during these difficult times of our lives.
After the attack what you have undertaken to boost your business and save hundreds of young Guineans who had lost their jobs?
After ransacking the headquarters of our group press on 21 September 2012, I have first assessed the damage and prepare the balance sheet amounted to more than 200,000 Euros loss, excluding loss
recipes.Then I sent newsletters and against all political authorities, diplomatic representations and media executives and press associations.As the silence became heavy in the end, I had to make my heart against bad fortune to restart my media group.
Directed by Harouna Fall



ENTRETIEN AVEC SANOU KERFALLA CISSE JOURNALISTE GUINEEN ET PDG DE AFRIC VISION

« Ma dramatique et traumatisante histoire »
Sanou Kerfalla Cissé, est journaliste guinéen et Président directeur général du groupe de presse, Afric Vision, basé à Conakry. Le 21 septembre 2012, son groupe de a été attaqué par une bande de jeunes. En quelques minutes, ce groupe qu’il a créé après des années de sacrifices et de privation, s’est écroulé comme un château de sable. Il perd plusieurs millions dans cette attaque. Une centaine de jeunes guinéens se retrouvent ainsi au chômage. M. Cissé s’est battu pour relancer les activités de son groupe de presse. Il revient dans cet entretien sur ces durs moments de sa carrière de journalistes. La dramatique et traumatisante histoire de M. Cissé. Entretien.

M. Cissé présentez-vous à nos lecteurs?

 Je suis Sanou Kerfalla CISSE, journaliste et Président Directeur Général du groupe de Presse AFRIC VISION (Le Diplomate-Sabari FM 97.3-Les Amazones-Love FM et Sab TV).

En somme j’ai 21 ans du métier de journalisme. Et je suis le Représentant officiel d’ITEL en Afrique, une société italienne spécialisée dans la réalisation des stations de radios et de télévisions numériques.

Votre dynamique groupe de presse avait été attaqué et saccagé à Conakry le 21 septembre 2012. Pouvez-vous revenir sur les circonstances de cette attaque?

Avec la reprise des activités de mon groupe de presse, ce lundi 21 janvier 2013, je ne voulais plus revenir sur cette situation dramatique et traumatisante pour la trentaine de journalistes présents sur les lieux au moment de l’attaque. Qui, il faut l’avouer constitue la plus grande atteinte à la liberté de presse par ricochet à la démocratie dans le monde.

C’était le vendredi 21 septembre 2012 vers 11 heures, lorsque des jeunes fortement mobilisés, se sont regroupés devant le siège de mon groupe de presse sis sur la route Le Prince dans le secteur de Bomboli quartier Koloma commune de Ratoma. Très vite les manifestants s’en prennent violemment au personnel, en proférant des injures, sous prétexte qu’ils sont filmés. Furieux, ils passent à l’attaque avec des bâtons et des cailloux. Ils menacent de tout brûler en qualifiant le personnel de traitres et de bâtards.
Face à la violence de l’assaut le personnel s’est mis à l’abri, du premier étage au troisième en passant par le deuxième. Après une heure de calvaire, les tirs des forces de sécurité commencent à retentir. Les assaillants font alors momentanément le vide. Mais dès que les agents ont quitté les lieux, ils reviennent à la charge avec plus de hargne. Les vitres volent en éclat et le portail principal est défoncé. Les matériels de bureau et les installations de la radio ont ainsi été saccagés.
C’est l’activation du numéro qui a permis aux trente journalistes retranchés dans la régie d’être sauvés par la police. A 13 heures 30, la radio s’est éteinte. Dans les décombres des lieux, les journalistes ont tenté de récupérer les équipements de travail qui leur restaient. Pas grand-chose en fait du moment que les archives étaient déversées dans la rue, les installations électriques et l’enseigne lumineuse saccagées et maints autres équipements ont été emportés.

Quelle a été la réaction des autorités politiques, la société civile et la corporation de journalistes guinéens?

A part le Ministre de la communication Togba Cesair Pogomou qui est venu visiter les décombres, que dis-je, les ruines de « Sabari FM », aucune autorité à quelque niveau que ce soit, n’a pipé mot. La société civile n’a fait aucune réaction officielle. Beaucoup de nos confrères se sont par contre frottés les mains. Mais, durant les quatre longs mois, pour reprendre les termes d’un de mes journalistes, la vacance du pouvoir n’a jamais été constatée. Et au moment où on se parle, tout c’est comme si « Sabari FM » ne s’est jamais tue. Les journalistes, malgré quatre mois sans salaire, ni aucune autre source de revenus, ont repris le travail comme si l’épisode de Bomboli n’avait jamais existé.

C’est le lieu pour moi de remercier l’ensemble des journalistes du groupe « AFRIC VISION » qui ont consenti des sacrifices et résister à toutes sortes de tentation et surtout aux marchands de bonnes nouvelles qui pullulent aujourd’hui le milieu de la presse en Guinée.

A ces remerciements, je voulais aussi associer les partenaires et les personnes de bonnes volontés, qui nous ont apporté leur soutien pendant ces moments difficiles de notre existence.

 Après cette attaque qu'est-ce que vous avez entrepris pour relancer vos activités et sauver ces centaines de jeunes guinéens qui avaient perdu leur emploi?

 Après le saccage du siège de notre groupe de presse le 21 septembre 2012, j’ai du d’abord procédé à l’évaluation des dégâts et en dresser le bilan qui se chiffre à plus de 200.000 Euros de perte, sans compter les pertes de recettes.

Ensuite, j’ai envoyé des lettres d’information et le rapport à toutes les autorités politiques, à des représentations diplomatiques et aux responsables des médias et associations de presse.

Comme le silence devenait pesant, en fin, j’ai du faire bon cœur contre mauvaise fortune pour relancer mon groupe de presse.

Réalisé par Harouna Fall

mardi 22 janvier 2013


ANALYSIS OF SPEECH OF THE USA PRESIDENT INAUGURATION
After "Yes we can", the "You and I" by Obama

The Director of the West African Research Center (WARC), Ousmane Sene has analyzed the speech of President Barack Obama on the sidelines of the projection of the investiture ceremony organized by the Embassy of the USA in Dakar, focusing on subtlety and finesse tenant of the White House in the choice of "You and I" in his speech.



U.S. President Barack Obama was sworn in yesterday on the steps of the Capitol, the seat of the Congress of the USA, to the west side of the building, overlooking the esplanade of Washington. An oath followed by a speech broadcast live around the world. The 44th President of the USA, known for his talents speakers and master in creating catchy, still seduces her world. After the "Yes we can" (his campaign slogan in 2008) and the "Foward" (slogan of 2012), he returned yesterday with a new expression. The "You and I" (you and me). An expression that the Director of Warc, Ousmane Sene in the public registry of the subtlety of speech of U.S. President. Analyzing the speech by President Obama, Mr. Sene suggested that the U.S. president made a speech "" very fine, subtle and intelligent "through which we feel to deploy the policy it intends to implement the plan national, focusing on the unit. He modulated in several ways. He began by recalling the first words of the Declaration of Independence Usa: "We the people" (We the American people). But thereafter, the term "We the people" in a certain anonymity has been replaced by "You and I" (you and me). This not only says Sene, President Obama calls but calls each and every individual within the Usa. So that the anonymous "we" becomes "You and I" and everyone feels involved. He recalled that all Americans whatever side they may come, whatever their religious faith, whatever the color of their skin, whatever their sexual preference or inclination, are entitled to the same treatment. Because they have the same right that they are American. Subsequently, he dissects the meaning of "beautiful poem declined by U.S. Hispanics." Which is doubly in a situation of exclusion. Not only is Hispanic but this is a gay artist. This poem sung to the U.S. President, the Director of Warc, said retaining the path of the poet's mother who spent twenty years clean so he can go to school. The priest who came later, also gave a speech unit. Evoking Martin Luther King in his quest for unity. The priest said he declined his prayer in English, but he ended his speech by q Spanish. This is significant in the eyes of Mr. Sene. Before adding that he believes it's true when they say during his second term, Obama will do anything to solve the problem of immigration.

REACTION
Kristin Kane, Public Affairs Advisor of the Embassy of the USA in Dakar

"We hope that President Obama will be in Senegal"
"The U.S. Secretary of State Hillary Clinton came to Senegal last August. We hope it will also come in Senegal during his last term. But for now, his schedule is not yet done, it would be our wish. Obama spoke a bit of leadership Usa worldwide. He outlined a number of continents. Africa, Asia and others. He did not talk much about foreign policy. It was a speech to the American people. He took the opportunity to talk about the unification of the American people. Our history and future in broader terms that some specific policy. This is an opportunity to hear our President and his vision for the next four years. It is very nice to see hundreds of thousands of people who came to hear their president and attend the ceremony. We saw the Republicans. We saw Democrats. We saw people who did not vote. But this is a time to see all the people united for the same cause. "


 ANALYSE DU DISCOURS D’INVESTITURE DU PRESIDENT DES USA
Après « Yes we can », le “You and I” de Obama
Le directeur du West African Research Centre (WARC), Ousmane Sène a analysé le discours du président Barack Obama, en marge de la projection de la cérémonie d’investiture organisée par l’ambassade des Usa à Dakar,  en mettant l’accent sur la subtilité et la finesse du locataire de la Maison Blanche dans le choix de l’expression « You and I » dans son discours.

Le président américain Barack Obama, a prêté serment hier sur les marches du Capitole, le siège du Congrès des Usa, devant la façade ouest du bâtiment, qui donne sur l’esplanade de Washington. Une prestation de serment suivie d’un discours retransmis en direct à travers le monde. Le 44ème président des Usa, connu pour ses talents d’orateurs et maître dans la création de slogan accrocheur, a encore séduit son monde. Après le « Yes we can » (son slogan de campagne en 2008) et le « Foward » (slogan de 2012), il est revenu hier avec une nouvelle expression. Le « You and I » (Vous et moi). Une expression que le directeur du Warc, Ousmane Sène met dans le registre de la subtilité du discours du président américain. Analysant le discours du président Obama, M. Sène a laissé entendre que le président américain a fait un discours « « très fin, très subtil et intelligent » à travers lequel, on sent se déployer la politique qu’il entend mettre en œuvre au plan national, en mettant  l’accent sur l’unité. Il l’a modulé de plusieurs façons. Il a commencé par rappeler les premiers mots de la déclaration d’indépendance des Usa : « We the people » (Nous le peuple américain). Mais par la suite, l’expression « We the people »,  dans un certain anonymat a été remplacé par « You and I », (Vous et moi). Ainsi non seulement, explique M. Sène, le président Obama s’interpelle, mais il interpelle chacun et tout individu à l’intérieur des Usa. Ce qui fait que l’anonyme « Nous » devient « Vous et moi » et chacun  se sent impliqué. Il a rappelé que  tous les américains de quelque bord qu’ils puissent venir, quelque soit leur foi religieuse, quelque soit la couleur de la peau, quelque soit leur inclination ou préférence sexuelle, ont droit aux mêmes traitements. Parce qu’ils ont le même droit du fait qu’ils sont américains. Par la suite, il décortique le sens du « très beau poème décliné par un américain d’origine hispanique ». Qui est doublement dans une situation d’exclusion. Non seulement il est hispanique mais aussi c’est un artiste homosexuel. De ce poème chanté devant le président américain, le directeur du Warc, dit retenir  le parcours de la mère du poète qui a passé vingt ans à nettoyer pour qu’il puisse aller à l’école. Le prêtre qui est venu par la suite, a prononcé aussi  un discours d’unité. En évoquant Martin Luther King dans sa quête d’unité. Ce  prêtre, dit-il, a  décliné son oraison en anglais, mais il q terminé son discours en espagnol. Cela est significatif aux yeux de M. Sène. Avant d’ajouter qu’il croit que c’est vrai, quand on dit durant son second mandat, Barack Obama fera tout pour régler le problème de l’immigration.

 REACTION

Kristin Kane, Conseillère aux affaires publiques de l’ambassade des Usa à Dakar


« Nous espérons que le président Obama sera au Sénégal »

« Le secrétaire d’Etat américain Hillary  Clinton était venu au Sénégal au mois d’août dernier. Nous espérons qu’il va venir aussi au Sénégal durant son dernier mandat. Mais pour le moment, son calendrier n’est pas encore fait, ce serait notre souhait.  Obama a parlé  un peu du leadership des Usa dans le monde. Il a évoqué un certain nombre de continents. L’Afrique, l’Asie entre autres. Il n’a pas beaucoup parlé de la politique extérieure. C’était un discours pour le peuple américain. Il a saisi l’opportunité de parler de l’unification du peuple américain. Notre histoire et notre avenir dans des termes plus vastes qu’une certaine politique spécifique. C’est une occasion d’entendre notre président et sa vision pour les prochains quatre ans. C’est très beau de voir des centaines de milliers de personnes qui venues écouter leur président et assister à la cérémonie. On a vu les républicains. On a vu des démocrates. On a vu des gens qui n’ont pas voté. Mais c’est un moment de voir tous les gens unis pour la même cause ».